Les traductrices et traducteurs des inédits du Courrier

Elsa Cailletaud

Elsa Cailletaud traduit de l’italien et de l’anglais et s’intéresse particulièrement à la littérature queer et féministe. Après des études à la Faculté de traduction et d’interprétation de l’université de Genève, elle a bénéficié, à l’automne 2020, d’un mentorat du Collège des traducteurs Looren. Sous le regard avisé de Mathilde Vischer, elle a traduit les spin-off du dernier roman de Pierre Lepori, Effetto notte. C’est sous la supervision de la même mentore qu’elle a traduit pour Le Courrier l’incipit de Cercando il mio nome. Elle nous parle de ce travail dans un texte à lire ici.


Valentin Decoppet

Né en 1992 à Lausanne, Valentin Decoppet étudie la littérature et la linguistique française et allemande à Lausanne, avant de partir à Berne pour continuer ses études. Il suit la spécialisation en traduction du Centre de traduction littéraire à Lausanne, dans le cadre duquel il traduit cinq nouvelles de Der Stachel sous le mentorat d’Ursula Gaillard. Depuis janvier 2017, il participe au programme Goldschmidt pour jeunes traducteurs entre la France, la Suisse et l’Allemagne. Il a traduit pour Le Courrier un extrait du Sauveur de Markus Kirchhofer.


                                                         Noa Coupy

Iel a obtenu en 2022 un master ès lettres de l’université de Lausanne en études slaves, anglais et traduction littéraire. Néx en 1997 en Valais, féministe et militantx, iel décide, dans le cadre de son mémoire de master, d’enquêter sur les discours et pratiques féministes en Russie contemporaine. Iel a par la suite orienté son travail vers des traductions de textes disruptifs, queers et féministes. Pour Le Courrier, Noa Coupy a traduit une nouvelle de l’autrice russe Evguenia Nekrassova,avec le mentorat de Marina Skalova. Iel évoque sur notre site la place de ce texte dans une Russie qui se verrouille.


Nathalie Garbely

Née en 1983, Nathalie Garbely vit à Genève où elle mène diverses activités, après des études en littérature comparée et plusieurs séjours à l’étranger. Elle écrit des poèmes et traduit, de l’allemand principalement. Elle collabore régulièrement à des revues de critique littéraire, organise des rencontres et programme des lectures, notamment pour les Journées littéraires de Soleure 2017. En 2014, elle a co-fondé avec Isabelle Sbrissa LE CADDIE, bibliothèque itinérante et multilingue de poésie contemporaine. Elle a rencontré Li Mollet et découvert ses textes aux Rencontres de Bienne 2015, et a proposé au Courrier une traduction des poèmes d’Un jour, peut-être.


Marion Graf

Marion Graf est née en 1954 à Neuchâtel et vit aujourd’hui à Schaffhouse. Elle a étudié le russe, l’espagnol et le français aux universités de Bâle, de Lausanne, de Voronej et de Cracovie. Elle a traduit une quinzaine de livres de Robert Walser pour les éditions Zoé, mais aussi de nombreux romanciers et poètes alémaniques et russes (Markus Werner, Klaus Merz, Aglaja Veteranyi, Anna Akhmatova, Alexander Markin, etc.). Elle a publié en 1996 chez Zoé L’Écrivain et son traducteur en Suisse et en Europe, et participé à de nombreuses initiatives destinées à vitaliser l’échange entre les littératures suisses. Critique littéraire spécialisée en poésie, elle est, depuis 2010, responsable de La Revue de Belles-Lettres. Elle fait partie des mentors du Courrier, et a traduit pour nous un texte de Maria Stepanova.


Yasmin Hoffmann

Yasmin Hoffmann est traductrice littéraire (Elfriede Jelinek, Alfred Döblin, Christa Wolf, Ruth Schweikert) et professeure de littérature moderne et contemporaine à l’Université Paul Valéry de Montpellier. Nous avons publié sa traduction de Ruth Schweikert.


Floryne Joccallaz

Née à La Chaux-de-Fonds en 1981, Floryne Joccallaz a étudié les littératures française et italienne à l’université de Lausanne avant de se consacrer à l’enseignement. Elle s’est ensuite tournée vers la traduction et a obtenu une maîtrise à l’université de Genève, où elle se consacre actuellement à la recherche académique. Entre 2015 et 2016, elle a collaboré à l’adaptation française de plusieurs ouvrages pour les Editions L’Âge d’Homme, en tant que relectrice ou traductrice. C’est sous le mentorat de Florence Courriol, et dans le cadre du programme de spécialisation en traduction littéraire proposé par l’université de Lausanne (Centre de traduction littéraire), qu’elle s’est lancée dans la traduction d’un extrait de La Ferocia de Nicola Lagioia.


                 Monique Kountangni

Née en 1976 à Bruxelles, Monqiue Kountangni a obtenu un Master en traduction avant d’évoluer dans le domaine des ressources humaines pendant une dizaine d’années. Rattrapée par ses premières amours, elle se spécialise en traduction littéraire à l’université de Lausanne et publie ses premiers poèmes dans des revues littéraires romandes. Au-delà d’une activité professionnelle, la traduction littéraire est, pour elle, un véritable souffle de vie qu’elle a dépeint dans un poème, publié en 2020, dans la revue La Cinquième saison. Cette traduction de trois extraits du recueil de Jenny Molberg a été soutenue par un mentorat de Josée Kamoun en été 2021. Monique Kountangni évoque ce travail et les défis posés par sa traduction dans un texte à lire ici.


Irene Krafft Caputa

Née à Winterthur de mère allemande et de père polonais, Irène Krafft Caputa a grandi en Suisse romande et obtenu un certificat de maturité latin-anglais à Lausanne, où elle est aujourd’hui active en tant qu’écrivain public dans un espace d’accueil multiculturel pour migrants. Elle a bénéficié du mentorat de Camille Luscher pour la traduction de deux extraits du Convoi de Lukas Hartmann parus le 12 novembre 2018, cent ans après la Grève générale, dont il est question dans le roman.


Raphaëlle Lacord

Née en 1987 au Luxembourg, Raphaëlle Lacord fait des études de lettres à Lausanne et à Paris. Depuis février 2018, elle collabore à l’édition des œuvres complètes de Gustave Roud à l’université de Lausanne. Pour Le Courrier, elle a traduits des extraits de romans de Julia Weber et d‘Urs Mannhart.


Camille Logoz

Camille Logoz est traductrice littéraire et enseignante à Lausanne. Elle a traduit Wilfried Meichtry (Jusqu’au bout des rêves. Katharina von Arx et Freddy Drilhon, Cabédita, 2020) et la féministe suisse Iris von Roten (Femmes sous surveillance. Quelques mots sans fard sur la condition des femmes, Antipodes, 2021), dont Le Courrier avait publié un extrait inédit. Elle a traduit Yael Inokai, dont nous avons également publié un extrait, dans le cadre du Programme Georges-Arthur Goldschmidt 2019 et pour la revue Viceversa littérature 15. Pour nous, elle a aussi traduit la nouvelle « Eaux profondes » de Stefanie Sourlier.


Camille Luscher

Camille Luscher, née en 1987 à Genève, traduit de l’allemand en français, principalement des auteurs suisses (Max Frisch, Eleonore Frey, Arno Camenisch). En 2012, sa traduction de Derrière la gare d’Arno Camenisch (Ed. d’en bas) est distinguée par le prix Terra Nova de la Fondation Schiller. En parallèle de son activité indépendante, elle participe à l’élaboration des Rencontres de Bienne et travaille au Centre de traduction littéraire (CTL) de l’université de Lausanne, partenaire des inédits du Courrier . Camille Luscher est l’une des mentors qui suivent les traducteurs de la relève dans le cadre de cette rubrique. Elle a traduit pour nous des textes de Adelheid Duvanel, Ruth Loosli, Angelika Overath, Guy Krneta, Jolanda Piniel, Noemi Lerch, Urs Widmer, Carmen Stephan.


Charlotte Mohr

Née en 1993, Charlotte Mohr a étudié la littérature anglaise, l’histoire et la linguistique. Diplômée du programme de spécialisation en traduction littéraire de l’Université de Lausanne, elle traduit ici un extrait du premier roman de la jeune auteure américaine Amelia Gray. Du texte original, elle a cherché à retransmettre le style percutant et imagé. Elle a traduit un extrait de Menaces, roman de l’auteure américaine Amelia Gray.


Festa Molliqaj

Festa Molliqaj a étudié les lettres en italien, philosophie et linguistique à l’université de Lausanne, pour poursuivre avec un master – entre Lausanne et la Sapienza de Rome – comprenant notamment une spécialisation en traduction littéraire. Outre l’enseignement, elle s’investit dans la traduction littéraire, à travers divers stages (Viceversa Littérature, L’Orma editore) et formations qui l’amènent à publier ses traductions de poèmes au sein de la revue littéraire NUNC. À côté de l’italien, elle accorde une place importante à la langue albanaise et à ses auteurs contemporains qu’elle traduit, étant elle-même d’origine albanaise. Elle a traduit pour Le Courrier un chapitre de Fuori per sempre, de Doris Femminis (Prix suisse de littérature 2020), avec le mentorat de Christian Viredaz.


Alexandre Pateau

Alexandre Pateau est né à Paris en 1988. Il se passionne depuis de nombreuses années pour la médiation littéraire entre l’Allemagne, la Suisse et la France, traduisant des œuvres romanesques et poétiques aussi bien classiques que contemporaines, mais aussi des essais de sciences humaines et des articles de presse, notamment pour le quotidien Libération. Il anime régulièrement des ateliers de traduction et des rencontres avec les écrivain*es qu’il a contribué à faire (re)découvrir en langue française, parmi lesquel*les Carolin Emcke, Rainer Maria Rilke, Jan Wagner, Peter Bichsel, Clemens Meyer, Daniel Schreiber ou encore Jakob Nolte. Pour Le Courrier, il a traduit des textes de Peter Bichsel et Carmen Stephan.


Benjamin Pécoud

Né en 1981, Benjamin Pécoud a fait des études de sciences politiques et d’allemand. Il est membre du collectif d’auteurs lausannois Caractères mobiles. Sa traduction du roman de Meral Kureyshi, Des Eléphants dans le jardin, a paru aux Editions de l’Aire. Il travaille à la traduction du grand roman de Hermann Burger, Schilten. Rapport d’établissement scolaire à l’attention de la Conférence des Inspecteurs, et a traduit pour Le Courrier un extrait de Bulletin local, du même Burger. Nous avons également repris sa traduction de Mon ami Cristi, de Dana Grigorcea, parue dans la revue Viceversa littérature 11 (2017) avec laquelle nous collaborons.


 Isabelle Rüf

Après avoir travaillé pour L’Hebdo et la RTS/Espace 2, Isabelle Rüf collabore comme journaliste littéraire aux pages Livres du quotidien Le Temps. Elle est également traductrice de l’allemand, notamment des livres de Matthias Zschokke. Pour Le Courrier, elle a traduit Benjamin von Wyl.


Bénédicte Savary

Bénédicte Savary est née à Bâle en 1969. Elle a étudié l’allemand, le français et la littérature comparée à l’université de Zurich et de la Sorbonne-Nouvelle. Elle est également titulaire d’un master en communication interculturelle de l’université de la Suisse italienne. Elle a travaillé de nombreuses années dans la communication, tout en menant en parallèle une activité de traductrice de l’allemand au français, métier qu’elle exerce aujourd’hui à plein temps en indépendante. Elle a traduit une nouvelle de Christina Frosio pour Le Courrier, bénéficiant du mentorat d’Ursula Gaillard.


Marina Skalova

Née à Moscou en 1988, Marina Skalova a traduit des pièces de théâtre pour l’Arche Editeur et publié des traductions d’auteurs suisses (Katja Brunner, Michael Fehr, Rolf Hermann, Mikhaïl Chichkine, Hanna Johansen…) dans la revue Viceversa littérature. Elle a obtenu la bourse de traduction Elmar-Tophoven. En tant qu’auteure, son recueil Atemnot (souffle court) (Cheyne, 2016) a reçu le Prix de la Vocation en poésie (Le Courrier en a publié un extrait). Elle a traduit pour nous des poèmes de Dragica Rajčić et de Martin Bieri, ainsi qu’un texte de Dorothee Elmiger.


Léo Thouvenin-Masson

Né en 1987, Léo Thouvenin-Masson a étudié la littérature allemande à l’Université Paris 4 Sorbonne et à la Freie Universität Berlin, ainsi que le violon au Conservatoire Royal de Bruxelles. Il a consacré son master à la traduction et en particulier aux problèmes posés par la transposition des dialectes. Il vit actuellement à Berlin, où il partage son activité professionnelle entre la littérature et une carrière de violoniste. Il a publié des nouvelles de Georg Klein dans la revue Litterall et est en train de traduire le premier roman de Michelle Steinbeck. C’est un extrait de ce dernier, La nouvelle famille, qu’il propose au Courrier. Il a bénéficié pour sa traduction du mentorat de Patricia Zurcher.


Françoise Toraille

Après des études littéraires (germanistique et littérature française) et parallèlement à une carrière d’enseignante-chercheure, Françoise Toraille se tourne vers la traduction littéraire qui répond à la fois à son amour des langues et à sa pratique de l’analyse des textes et des styles. Elle traduit de plus en plus la voix d’auteurs «venus d’ailleurs», et pour qui la langue allemande est devenue langue d’écriture. Parmi eux, citons Saša Stanišić, Melinda Nadj Abonji, Terézia Mora, Galsan Tschinag. Pour Le Courrier, elle a traduit Gianna Molinari.


Lucie Tardin

Lucie Tardin est née en 1994 à Lausanne, où elle a étudié l’histoire de l’art et l’italien avec une spécialisation en traduction littéraire à l’université de Lausanne. Elle travaille au Cercle littéraire de Lausanne et pour le Prix littéraire Michel-Dentan. Depuis 2018, elle fait partie du comité de rédaction de la revue suisse Viceversa Littérature. Elle a traduit en français des poèmes, des nouvelles ainsi que des extraits de romans de Laura di Corcia, Doris Femminis et Virginia Helbling. Sa première nouvelle, «Nathalie» est parue en 2020 dans la revue Archipel.

Pour sa traduction d’un extrait de Virginia Helbling, elle a bénéficié du mentorat de Florence Courriol, et évoque ici sa rencontre avec Dove nascono le madre.


Mathilde Vischer

Mathilde Vischer est traductrice littéraire et professeure à la Faculté de traduction et d’interprétation de Genève. Elle a notamment publié des traductions de Felix Philipp Ingold, Fabio Pusterla, Alberto Nessi, Pierre Lepori, Massimo Gezzi, Elena Jurissevich et Leopoldo Lonati. Elle est l’auteure d’articles portant sur la poésie et la traduction, ainsi que de l’essai La traduction, du style vers la poétique: Philippe Jaccottet et Fabio Pusterla en dialogue (Ed. Kimé, 2009). Elle a également signé un livre de poèmes, Lisières (2014). Elle fait partie des traducteurs mentors du Courrier, pour lequel elle a notamment traduit Fabio Pusterla (Madonna dei Campi et Histoires du tatou), et Matteo Terzaghi.


Véronique Volpato

Née à Genève en 1985, Véronique Volpato a étudié les littératures française et italienne et se consacre à la traduction et à l’enseignement, après s’être essayée à la recherche académique. En collaboration avec Christian Viredaz, elle a traduit le recueil de nouvelles Dans cette vie d’Anna Ruchat (Ed. d’En bas, 2014). Récemment installée au Tessin, elle travaille à la traduction de Breve pazienza di ritrovarti de Giovanni Fontana. Pour Le Courrier, elle a traduit la nouvelle «Organza» de l’auteur tessinois, et un texte d‘Ugo Cornia.


Renato Weber

Né en 1987 et originaire des Grisons, Renato Weber a passé son adolescence en Suisse romande puis a étudié les lettres françaises et italiennes à Bâle, Pavie et Neuchâtel, où il a également été assistant diplômé. Il a enseigné à différents niveaux (au gymnase et à des adultes) et a codirigé la revue Les Lettres et les Arts. Il s’est toujours intéressé à la traduction – littéraire ou non – et a notamment traduit le recueil de nouvelles Milò d’Alberto Nessi (Bernard Campiche, 2016) à quatre mains avec Christian Viredaz. Pour Le Courrier, il a traduit Raphael Urweider, Elsbeth Zweifel, Giovanni Orelli, Massimo DaviddiUgo Petrini.


Sarah Widmer

Née dans le Jura bernois en 1989, Sarah Widmer suit un cursus bilingue au Gymnase français de Bienne. Elle remporte alors le premier prix du concours 4+1 avec sa traduction d’un extrait de Valentinsnacht de Silvio Huonder. Après un master à l’université de Neuchâtel (littératures française et allemande), elle se lance dans l’enseignement et complète ses études universitaires par un master en traduction littéraire à Lausanne. Elle a traduit pour Le Courrier un texte d’Anna Stern (mentorat Marion Graf).


Isabelle Wienand

Isabelle Wienand, née en 1970, est philosophe et germaniste (Sorbonne, Paris IV). Spécialiste de Descartes et de Nietzsche, elle travaille à l’université de Bâle dans le domaine de l’éthique de la recherche et l’éthique médicale. Diplômée du Centre de traduction littéraire ( Lausanne) et de l’Ecole de traduction littéraire (Paris), elle vit à Berne et traduit des ouvrages de philosophie, et plus récemment de la littérature. Ses langues de travail sont l’allemand, l’anglais et l’afrikaans. Pour Le Courrier, elle a traduit un extrait de La Longue vague du Sud-africain Tom Dreyer, avec le mentorat de Josée Kamoun, et évoque ce travail dans un texte à lire ici.

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