
«Une colonisation qui n’en finit pas»
Dès jeudi, l’association ADER/S proposera au Marché de Noël solidaire à Lausanne des objets confectionnés dans les camps de réfugié·es sahraoui·es.
Dès jeudi, l’association ADER/S proposera au Marché de Noël solidaire à Lausanne des objets confectionnés dans les camps de réfugié·es sahraoui·es.
Parti·e de Suède en mai 2022, Sanna et Benjamin ont déjà parcouru vingt-deux pays pour sensibiliser au droit à l’autodétermination du Sahara occidental, où il et elle sont attendu·e en 2025.
L’Espagne et le Maroc ont mis fin à près d’un an de brouille diplomatique après un changement radical de la position de Madrid sur la question de l’autonomie du Sahara occidental. Le conflit du Sahara occidental, ex-colonie espagnole considérée comme un « territoire non autonome » par l’ONU, oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario.
Alors que la reprise des combats entre forces indépendantistes et armée marocaine semble s’intensifier, laissant craindre une déstabilisation de la région, la jeunesse sahraouie en exil «adhère pleinement aux revendications du Polisario», rapporte Xavier Dupret. A la racine de la crise, la «lourde responsabilité de l’Occident» – et en premier lieu celle de la France, soutien inconditionnel du Maroc.
Depuis un an, les indépendantistes du Front Polisario ont repris la guerre contre le Maroc. Bercés par les récits héroïques du passé, ses combattants mènent des opérations de harcèlement.
La rupture du cessez-le feu au Sahara occidental a débouché sur une guerre ouverte. Dans la foulée, les Etats-Unis ont reconnu la souveraineté du Maroc. L’analyse du professeur Marcelo Kohen.
«La longue marche des Sahraouis est loin d’être terminée.» Pour l’économiste Xavier Dupret, le conflit au Sahara occidental – où les hostilités entre le les indépendantistes du Front Polisario et le Maroc ont repris – s’ancre dans l’histoire des luttes pour la décolonisation, sur fond d’importants intérêts économiques. Eclairage.