
Retour à la dictature en Tunisie
Trois ans après la suspension du parlement par Kaïs Saïed, des ONG et des universitaires alertent sur le démantèlement progressif de tout contre-pouvoir. Plus de cinquante opposants sont emprisonnés.
Trois ans après la suspension du parlement par Kaïs Saïed, des ONG et des universitaires alertent sur le démantèlement progressif de tout contre-pouvoir. Plus de cinquante opposants sont emprisonnés.
Selon les premiers sondages, Kais Saied aurait remporté la présidentielle avec plus de 89% des voix. Le taux de participation s’élèverait à seulement 28% de la population.
Les bureaux de vote ont fermé dimanche à l’issue de l’élection présidentielle en Tunisie, dont le chef d’Etat sortant Kais Saied, accusé de «dérive autoritaire», est considéré comme favori, après l’élimination de ses concurrents les plus sérieux.
Après avoir mis ses opposants, des journalistes et des avocats derrière les barreaux, le président Kaies Saied a annoncé ce 19 juillet sa candidature aux élections du 6 octobre. Le journaliste suisse Rayane Ben Amor s’indigne.
Fondé par l’association L’Art Rue au cœur de la médina de Tunis, le festival Dream City ouvre de multiples espaces de liberté et de résistance face aux enjeux brûlants du Maghreb.
Deux ans après que le président Kaïs Saïed s’est arrogé les pleins pouvoirs, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Tunis pour réclamer la libération d’opposants emprisonnés.
Le chef islamiste Rached Ghannouchi, principal opposant au régime, a été arrêté lundi. Son parti islamo-conservateur, Ennahdha, a joué un rôle de premier plan en Tunisie.