Depuis cinquante ans, la société, son carcan et ses marges ont évolué. Tout comme les revendications sociales. Tour d’horizon avec quelques porte-voix de causes qui se fraient un chemin.

Professeur d’histoire, Jean Batou décrit les années 68 qui ont donné lieu à des changements sociétaux même si les espoirs révolutionnaires ont été douchés.

Tout en ignorant les revendications féministes, Mai 1968 a posé les bases des révoltes à venir. Historiennes et sociologues reviennent sur certaines idées reçues.

La génération de Mai 68 n’a pas viré à droite, comme le prétend le discours dominant. Au contraire. Des sociologues ont scruté les parcours de vie de quelque 366 militants.

Les milieux religieux n’ont pas échappé à la vague contestataire de la fin des années soixante.

En 1968, les attentes de réforme de l’Eglise étaient grandes. Mais une encyclique va refroidir les ardeurs.

Mai 68 et ses prolongements, aussi une affaire de plasticiens: ce sont eux qui ont donné leurs atours visuels aux rébellions. Tour d’horizon à Paris, Venise, Tucumán et New York.

Il y a un demi-siècle, Chris Marker présidait à la création des Groupes Medvedkine, expérience exemplaire de réappropriation du cinéma par les classes populaires.

Figure marquante de Mai 68 à Paris, Alain Krivine, du NPA, a été surpris par les potentialités d’un mouvement de masse spontané. Cinquante ans après, il en tire les leçons.