Après avoir gagné son procès contre Nestlé pour harcèlement, la lanceuse d’alerte Yasmine Motarjemi publie un livre qui revient sur son combat.

La multinationale ne conteste plus le harcèlement qu’a subi son ancienne cadre, Yasmine Motarjemi, et n’ira pas au Tribunal fédéral.

En procès depuis huit ans face à Nestlé, l’ancienne directrice de la sécurité alimentaire Yasmine Motarjemi a été reconnue victime de harcèlement moral. Mais la justice disculpe l’entreprise.

2016 marque un anniversaire important pour la firme veveysane. L’occasion de faire le point sur ses méthodes de gestion souvent contestables, loin de l’image lisse que renvoient les rapports annuels de Nestlé.

L’eau en bouteille fait partie des produits phares de Nestlé. Or sa production est régulièrement dénoncée pour ses effets environnementaux et sociaux délétères.

En Colombie et aux Philippines, pas moins de dix-sept syndicalistes de Nestlé ont été tués par de groupes armés entre 1986 et 2013, parfois torturés.

Le boycott lancé en 1977 n’a pas conduit Nestlé à renoncer à la réclame pour le lait en poudre. Cette publicité contribue pourtant à la mort de milliers de bébés dans certains pays.

Dans une industrie alimentaire globalisée, une contamination chimique ou bactérienne a des effets dévastateurs sur des milliers de consommateurs. Des drames qui pourraient être évités.

Les premiers témoins ont défendu Nestlé dans l’affaire qui oppose la multinationale à un ex-haut cadre de la sécurité alimentaire.

Des membres de la direction de Nestlé ont répondu mercredi aux accusations de Yasmine Motarjemi, ex-cheffe de la sécurité alimentaire.

Yasmine Motarjemi poursuit son ex-employeur pour harcèlement moral. Le procès, ouvert hier à Lausanne, dévoile certaines pratiques de Nestlé en matière de sécurité alimentaire.