On nous écrit

Des alternatives existent

Rafa Sala Bufill réagit à une Agora au sujet du projet de la passerelle du Mont-Blanc.
Mobilité

Je réponds à l’article du président de Pro Vélo dans votre journal du 1er novembre 2024 et au-delà des considérations formelles et de faible qualité d’insertion dans ce site protégé, suffisamment bien étayées par les trois principales associations de protection du patrimoine de notre canton.

Sous prétexte d’améliorer de façon localisée la qualité de la traversée de la rade à pied et à vélo, ce pont cristallisera le maintien du flux de trafic motorisé dans son état actuel: ce projet fige le maintien de cinq voies réservées au trafic motorisé.

Avec ses 1500 tonnes d’acier, comment cet ouvrage d’art répond-il à une urgence de réduction des émissions de CO2? De quelle manière ce projet s’inscrit-il dans le besoin de réduire la part de trafic motorisé dans la Ville de Genève?

Des alternatives existent en reprogrammant l’infrastructure actuelle. Elles peuvent être consultées sur le site de l’association Actif-Trafic: «On ne devrait pas dessiner nos rues en fonction du trafic qu’on a, mais en fonction du trafic qu’on veut.»

En tant que piéton et cycliste genevois, le moindre de mes problèmes sur mes trajets quotidiens est justement ce quart de kilomètre.

Rafa Sala Bufill, architecte

Opinions On nous écrit Votre lettre Mobilité

Connexion