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Just Eat: «Nos livreurs sont payés à l’heure»

Directeur de l’entreprise Just Eat, qui livre des repas à domicile, Lukas Streich réagit à une récente agora1 traitant des conditions de travail des livreurs à vélo
Précisions 

Dans un article paru le 24 janvier dans Le Courrier, l’emploi de livreur est décrit comme «précaire et dangereux». La généralisation des services de livraison donne l’impression qu’il n’y a pas de différences au sein du secteur. Pour cela, les lignes suivantes visent à montrer comment des conditions de travail ordonnées existent déjà aujourd’hui dans la branche. Depuis toujours, Just Eat emploie ses livreurs et livreuses selon des normes très élevées. Les salaires et les conditions sont supérieurs aux conventions collectives de travail existantes. Il est important de savoir: les livreurs et livreuses sont payé·es à l’heure et non à la course et reçoivent 100% du pourboire. Il n’y a donc pas de pression constante pour atteindre des objectifs de productivité. L’équipement et les moyens de transport (vélos électriques) sont fournis et ne doivent pas être réparés aux frais des livreurs et livreuses. Les vêtements sont adaptés aux conditions météorologiques. Il est toujours possible de ne pas continuer à conduire si l’on ne se sent pas à l’aise ou en sécurité.

Just Eat a tout intérêt à ce que les livreurs et livreuses, qui bénéficient de formations régulières, soient employé·es correctement dans ce secteur. Une étape importante vers des conditions de travail ordonnées dans l’ensemble du secteur est l’application des récentes décisions du Tribunal fédéral selon lesquelles les livreurs et livreuses doivent être employé·es. Jusqu’à présent, ce n’est le cas que dans les cantons de Vaud et de Genève. Cela conduirait à une amélioration générale dans le secteur.

Lukas Streich est le directeur général de Just Eat en Suisse.

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