Le Rectorat a suivi l’avis de la commission
A propos de Jacques Ehrenfreund, professeur d’«histoire des Juifs et du judaïsme» à la Faculté de théologie et de sciences des religions, Monsieur Claude Calame écrit qu’il avait été nommé professeur «à l’issue d’une candidature contestée et imposée à la Faculté de théologie».
L’affirmation que la nomination de Jacques Ehrenfreund aurait été «imposée à la Faculté», dans le contexte, ne peut qu’avoir été avancée à une fin disqualifiante. Or, les faits sont tout autres. Sommairement: la commission de présentation chargée d’examiner les dossiers de candidatures, nombreuses en l’occurrence, et de divers pays, d’en sélectionner quelques-unes, d’organiser des leçons probatoires, de recevoir les candidats sélectionnés et de proposer à l’université une nomination, avait retenu les noms de Jacques Ehrenfreund, en primo loco, et d’un autre candidat, en secundo loco. Le Conseil de faculté a gardé les mêmes noms, qu’elle a tous deux transmis au Rectorat, mais a renversé l’ordre, mettant Jacques Ehrenfreund en secundo loco, et l’autre candidat en primo loco. Ensuite, tout normalement et vu cette donne, le Rectorat a pris les choses en main, longuement et de manière différenciée, pour finalement suivre l’avis de la commission. Et il a procédé à la nomination, le 17 décembre 2004.
Pierre Gisel, alors membre de la commission de nomination proposée par la Faculté de théologie et nommée par le Rectorat.