On nous écrit

Le Rectorat a suivi l’avis de la commission

Revenant sur l’agora de Claude Calame, «La Nakba censurée» (Le Courrier du 14 novembre), Pierre Gisel, professeur honoraire de l’université de Lausanne (Théologie et sciences des religions), apporte une mise au point au sujet de la nomination en 2004 de Jacques Ehrenfreund au titre de professeur ordinaire de la même faculté.
Précisions 

A propos de Jacques Ehrenfreund, professeur d’«histoire des Juifs et du judaïsme» à la Faculté de théologie et de sciences des religions, Monsieur Claude Calame écrit qu’il avait été nommé professeur «à l’issue d’une candidature contestée et imposée à la Faculté de théologie».

L’affirmation que la nomination de Jacques Ehrenfreund aurait été «imposée à la Faculté», dans le contexte, ne peut qu’avoir été avancée à une fin disqualifiante. Or, les faits sont tout autres. Sommairement: la commission de présentation chargée d’examiner les dossiers de candidatures, nombreuses en l’occurrence, et de divers pays, d’en sélectionner quelques-unes, d’organiser des leçons probatoires, de recevoir les candidats sélectionnés et de proposer à l’université une nomination, avait retenu les noms de Jacques Ehrenfreund, en primo loco, et d’un autre candidat, en secundo loco. Le Conseil de faculté a gardé les mêmes noms, qu’elle a tous deux transmis au Rectorat, mais a renversé l’ordre, mettant Jacques Ehrenfreund en secundo loco, et l’autre candidat en primo loco. Ensuite, tout normalement et vu cette donne, le Rectorat a pris les choses en main, longuement et de manière différenciée, pour finalement suivre l’avis de la commission. Et il a procédé à la nomination, le 17 décembre 2004.

Pierre Gisel, alors membre de la commission de nomination proposée par la Faculté de théologie et nommée par le Rectorat.

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