La crainte d’une hausse des prix a poussé les Suisses à dire un «non» sec aux deux initiatives alimentaires.

Les deux initiatives populaires ont été rejetées, même si Genève, Vaud, Neuchâtel et le Jura se démarquent par un «oui». Le vélo entre dans la Constitution.

Un oui au contre-projet ne ferait pas du vélo la coqueluche des routes suisses en une nuit. Mais il donnerait le coup d’envoi à d’intenses joutes politiques dans certaines régions.

Pour l’ancien conseiller d’Etat fribourgeois Pascal Corminboeuf, les deux initiatives agricoles vont surtout améliorer la santé de la population.

Selon les derniers sondages diffusés mercredi, on s’acheminerait vers un double «non» le 23 septembre. Le contre-projet à l’initiative vélo est pour sa part bien parti.

Paul Sautebin, d’Uniterre Jura, argumente en faveur d’un «oui» aux deux initiatives agricoles soumises au vote le 23 septembre.

La question des accords internationaux est au cœur de la campagne sur les deux initiatives agricoles soumises en votation le 23 septembre prochain.

Le 23 septembre, les Suisses voteront sur deux initiatives, l’une des Verts, l’autre du syndicat paysan Uniterre. Des textes qui, pour être radicaux, bénéficient d’un soutien large.

S’empoisonne-t-on en mangeant des produits bas de gamme importés? Pas moins de quatre initiatives s’en prennent à l’agriculture industrielle et intensive. Mais la réalité dans l’assiette est plus complexe.

La campagne pour l’inscription du vélo dans la Constitution démarre en douceur, sans opposition formée.

Les deux initiatives agricoles veulent durcir les conditions d’importation, suscitant la polémique.

Le comité d’initiative pour des aliments équitables promet que les ménages ne seront pas «surchargés».

Le vélo pourrait faire son entrée dans la Constitution. Le contre-projet du Conseil fédéral sera soumis à votation le 23 septembre prochain.

La politique refuse le texte pour des aliments équitables. Moult paysans et consommateurs plus ouverts.