La nuit des machines
Thomas Flahaut sonde la dure réalité des régions frontalières dans une remarquable fresque intime et sociale.

Littérature romande
«La bête digère. Dans son estomac, des sucs et des enzymes font leur travail. La nuit devient une longue et unique phrase formée de verbes qui ne se conjuguent qu’à l’infinitif, charger, surveiller, contrôler, attendre, décapsuler, enfiler, plier, rompre…» Et la liste de se poursuivre. La machine est une bête fantastique à la gueule béante qui épuise les corps et consume les âmes, qu’il faut nourrir à une cadence infernale.
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