L’ALTERNATIVE À LA VOITURE A EXISTÉ AVANT LA VOITURE
Près de 100 villes de France s’étaient ainsi équipées, jusqu’au bourg de 15 000 habitants. Ces lignes totalisaient 3500 km soit une moyenne de 35 km par ville. La moitié de ces réseaux, surtout ceux des petites villes, ont disparu dans les années 1930, pratiquement tous les autres ont été fermés dans les années 1950: 1950 Nice; 1951 Le Havre; 1952 Belfort, Rennes, Grenoble; 1953 Rouen; 1955 Toulouse et Perpignan; 1956 Clermont-Ferrand et Mulhouse; 1957 Lyon; 1958 Nancy; Nantes et Bordeaux; 1961 Dijon… Seules trois villes avaient maintenu – presque un oubli – une ou deux lignes de trams, Lille, Saint-Etienne et Marseille. Le mouvement a été relancé par Nantes (1985), Grenoble (1987), Strasbourg et Paris (1994), Montpellier et Orléans (2000), Lyon (2001), Bordeaux (2003), Valenciennes (2006), Nice et Le Mans (2007)… En Suisse, cinq villes ont encore un réseau de trams: Zurich, Berne, Bâle, Genève et Neuchâtel (réduit à une seule ligne). Dans les années 1950 ont été fermés les réseaux de St-Gall, Winterthur, Altdorf, Martigny, Bienne, Thoune, Vevey-Montreux, puis dans les années 1960 ceux de Schaffhouse, Lugano, Fribourg, Lucerne et Lausanne. R.L.