
La Serbie se soulève
La révolte menée en Serbie par les étudiant·es, d’une ampleur inédite au XXIe siècle, fait trembler le régime de l’omnipotent président, Aleksandar Vučić. Au point d’inspirer les pays voisins.
La révolte menée en Serbie par les étudiant·es, d’une ampleur inédite au XXIe siècle, fait trembler le régime de l’omnipotent président, Aleksandar Vučić. Au point d’inspirer les pays voisins.
Milos Vucevi, Premier ministre de la Serbie, annonce sa démission, la mobilisation contre la corruption, elle, ne faiblit pas depuis trois mois.
Zoran Milanović part archi-favori pour le deuxième tour de la présidentielle croate, qui aura lieu le 12 janvier. Anti-migrant·es, anti-élites, critique de l’Union européenne et de l’Otan, sa ligne national-populiste séduit une population touchée de plein fouet par la précarité. La Serbie voisine, elle, se révolte.
La contestation ne faiblit pas depuis le scrutin contesté du 17 décembre, largement remporté par le parti du président. L’opposition entend «libérer la Serbie» de son régime autoritaire.
Plusieurs dizaines d’étudiants serbes se sont rassemblés vendredi dans le centre de Belgrade pour bloquer un carrefour dans la capitale, protestant contre la fraude ayant entaché selon eux les législatives du 17 décembre remportées par la droite nationaliste.
Le parti du président nationaliste Vucic remporte les législatives serbes dans un scrutin jugé «peu démocratique» par des observateurs. Les accusations de fraude se concentrent dans la capitale.
Alors que les résultats officiels ne sont attendus que pour ce lundi soir, le président serbe, Aleksandar Vucic, affirme déjà que son parti, le SNS, aura la majorité absolue au Parlement.