Affaiblie par la répression et le séisme de février, la minorité kurde ne perd pas espoir de se débarrasser du pouvoir islamo-nationaliste lors des élections turques du printemps. Reportage.
Kurde résidant en Suisse, Mehmet Ali Kocak mène une grève de faim illimitée à Genève depuis le 20 février afin de briser l’isolement imposé à Abdullah Öcalan.
A Diyarbakir, la grande ville kurde du sud-est de la Turquie, le gouvernement d’Ankara rend la pratique de la langue kurdes toujours plus difficile. Mais la résistance est vive.
Le gouvernement islamiste tente de profiter des destructions pour démanteler ce bastion du mouvement kurde qu’est le centre historique et populaire de Diyarbakir.
Pour Ozturk Turkdogan, président de l’Association turque des droits humains, le principal obstacle à la paix se trouve au niveau des dirigeants politiques à Ankara.