«Je n’ai plus aucune confiance dans les institutions. Jusqu’alors, j’avais l’espoir que quand quelqu’un faisait quelque chose de mal, il allait être puni. Aujourd’hui, je suis désabusée.» Ces mots sont ceux d’Amélie*. En décembre 2017, cette Genevoise de 35 ans portait plainte pour viol et contrainte sexuelle. Le Tribunal fédéral a confirmé l’acquittement de son […]
Viol difficile à prouver
Autour de l'article
Viol, un mythe à déconstruire
Si ce n’est pas un oui clair, c’est un viol. C’est ce que revendiquent plusieurs associations et mouvements féministes en Suisse, en réponse à une proposition de révision de loi jugée insatisfaisante. Le premier reportage de Sonar, la nouvelle chaîne vidéo du Courrier, vous explique tout.
«Qui ne dit mot… ne consent pas!»
Dans sa redéfinition du viol, le projet de refonte du droit pénal sexuel suisse se dirige vers le principe du refus exprimé. Muriel Golay, directrice du Centre LAVI de Genève, analyse les différences entre cette solution du «non, c’est non» et celle basée sur le consentement positif – «seul un oui est un oui» – rejetée en commission du Conseil des Etats.
Un non est un non
La Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats abandonne la contrainte dans la définition du viol mais refuse d’introduire la notion de consentement.
Viol: un petit pas en faveur des victimes
«Seul un oui est un oui»
Le projet de révision du droit pénal est largement jugé insuffisant en procédure de consultation.