On nous écrit

Où vont nos libertés?

Thierry Cortat fait part de son inquiétude face à la loi contre le terrorisme.
Votation

Nous vivons de nos jours dans une ambiance ultra sécuritaire, au point que certaines fois, on oublie la valeur de nos libertés. Ces libertés seront remises en cause le 13 juin prochain, lors du vote sur la loi fédérale sur les mesures contre le terrorisme. Le scandale des fiches, vécu dans les années nonante, a été vite oublié. Cette nouvelle loi aura pour effet d’appliquer des mesures disproportionnées, laissant la place à l’arbitraire. La loi pourra s’appliquer sans l’intervention d’un juge, ce qui accroîtra les pouvoirs de la police. De ce fait, lorsqu’un simple soupçon sera porté à l’endroit d’un citoyen, la police pourra intervenir contre cette personne, bien que dans les faits, elle n’ait pas forcément commis un délit, ou un crime. C’est pour cette raison qu’Amnesty international Suisse s’est manifesté contre cette loi, qu’elle juge excessive. En plus, dans cette affaire sécuritaire, les enfants à partir de 12 ans pourront être victimes de cette loi. Dès l’âge de 15 ans, ils pourront même être soumis à l’assignation à résidence. Tout ça nous montre les excès de cette nouvelle loi. Nos libertés ne sont pas à brader par des mesures policières exagérées. C’est pour cela qu’il faudra réfléchir deux fois plutôt qu’une avant de mettre son bulletin de vote dans l’urne le 13 juin 2021. Parce que la justice doit continuer à jouer son rôle dans notre Etat démocratique.

THIERRY CORTAT, Delémont

Opinions On nous écrit Votre lettre Votation

Connexion