Réarmer l’Europe sur des bases antisociales, tel que préconisé par le secrétaire général de l’OTAN, c’est prendre «le risque d’une paupérisation et d’une polarisation sociale croissantes qui feront tôt ou tard le jeu de l’un ou l’autre pays membre de l’internationale réactionnaire, qu’il s’agisse de la Russie ou des Etats-Unis». Xavier Dupret, économiste, et Léon Saur, historien, avancent d’autres pistes.

L’Union européenne appliquera à son tour des droits de douane forts sur certaines marchandises américaines en avril.

Les Vingt-Sept ont donné leur feu vert au plan visant à «réarmer» l’Europe.

Fragilisée par le retour au pouvoir de Donald Trump et désarçonnée par sa mise à l’écart des négociations russo-étasuniennes sur l’Ukraine, l’Europe désunie tente de faire corps autour d’un renforcement de sa défense stratégique. Nicolas Rousseau estime que l’UE aurait cependant d’autres atouts à jouer que le «seul recours à un hypothétique appel aux armes».

Snobée par Trump sur l’Ukraine, Bruxelles doit avoir son mot à dire sur sa sécurité, estime un expert.

L’USS a adopté une résolution réclamant de mieux protéger les salaires dans l’accord-cadre avec l’Union européenne. Elle demande également des mesures compensatoires.