Emblème d’un style sombre et martial, régurgitant les angoisses d’un monde promis au chaos, BAK XIII injecte de la pop dans ses hymnes taillés pour la scène. Le trio genevois sort son neuvième album, Memento Mori, et joue samedi à la 99e soirée Electrodark de l’Usine.
Avec un nom imprononçable qui signifie «effondrement des constructions modernes» et une musique expressionniste et bruitiste, le groupe berlinois a marqué son temps. Antigel lui ouvre ses portes.
Non seulement les symboles de pouvoir et les attitudes guerrières pullulent dans les musiques électroniques, comme le montre une expo à Genève, mais le son lui-même est utilisé à des fins coercitives.
Les Berlinois revisitent ce soir et jeudi aux Docks de Lausanne trois décennies de musique post-industrielle. Un parcours exemplaire.
Entre 1976 et 1981, un groupe anglais pulvérisait les limites sonores et esthétiques. Pionnier des musiques industrielle et électronique, Throbbing Gristle refait surface au XXIe siècle, rééditions, remixes et concert exceptionnel à l’appui. Entretien avec l’un de ses membres, Chris Carter, bricoleur de génie et moitié du duo électro Chris & Cosey. Et résumé des enjeux esthétiques d’un courant musical qui a fait des petits.