Signes religieux ostentatoires interdits dans les parlements
Le Grand Conseil genevois a réintroduit de justesse l’interdiction des signes religieux ostentatoires pour les député·es, malgré les avertissements sur un risque d’anticonstitutionnalité.
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Le Grand Conseil genevois a réintroduit de justesse l’interdiction des signes religieux ostentatoires pour les député·es, malgré les avertissements sur un risque d’anticonstitutionnalité.
La justice genevoise donne raison à l’Etat. Celui-ci avait refusé d’entrer en matière sur des demandes d’autorisation pour réaliser des baptêmes par immersion dans le domaine public.
La Haute Cour a publié l’arrêt – et donc les considérants – qui a encore raboté la loi genevoise sur la laïcité en autorisant les manifestations religieuses sur le domaine public.
Le Tribunal fédéral estime que les manifestations religieuses ont leur place dans l’espace public. Les signes religieux avaient déjà été autorisés dans les parlements.
Deux ans et demi après l’entrée en vigueur de la loi sur la laïcité, l’interdiction du port de signes religieux pour les fonctionnaires et affilié•és n’est pas appliquée partout de la même manière.