Aujourd’hui plus que jamais, les rencontres cinématographiques palestiniennes viennent rappeler que «filmer c’est exister». Rencontre avec deux piliers du festival genevois.

Outil de narration et de persuasion, la tapisserie séduisait les puissants du XVIIe siècle comme elle électrise les artistes contemporains. La preuve au Mudac, à Lausanne, où Goshka Macuga dévoile son modus operandi.

Hélène Fiche décrypte ce que le féminisme fait au cinéma français des années 1970. Une brillante analyse des représentations genrées.

Se substituant aux tarifications classiques, les entrées «à choix» ou «prix libre» réinventent les ­relations entre institutions culturelles et publics. Exemples à Genève, Hermance et Lausanne.

La 69e Biennale de musique contemporaine, dirigée par la trentenaire Caterina Barbieri, explore les franges électroniques et décentre son regard. Le Lion d’or est attribué à la pionnière Meredith Monk.

Simona Ferrar s’intéresse aux seins et à l’allaitement dans son spectacle Milk ou l’histoire de mes seins magnifiques et son podcast «Les seins des hommes», lauréat du Sonohr Festival. Rencontre.

Alors que les salles périphériques survivent péniblement ou semblent vouées à une programmation peu ­aventureuse, le cinéma de Sainte-Croix brille par son affiche ­éclectique et ses événements.

A Courfaivre (JU), l’ancien stand de tir a été transformé en studio d’enregistrement, pour des ­résidences à prix libre. Alors qu’à Saint-Imier (BE), La Dépendance cache ses hôtes dans les champs.

Dans une ancienne tannerie de Turbigo, en Lombardie, la résidence d’artistes Rita, imaginée depuis Genève, retape ses espaces avec l’aide de ses invité·es. Grande fête ce week-end.

Coup de projecteur sur Guillaume Brac, cinéaste sensible qui ausculte les amitiés lycéennes dans un émouvant ­diptyque documentaire.

Dans l’exposition «Techno», le Musée national suisse à Zurich revient sur l’histoire de cette musique électronique. Outil de contestation, elle a influencé la société, la mode et les sonorités actuelles.

A contre-courant, la Suisse rechigne à réglementer son marché de l’art. Auteur d’une thèse sur le ­blanchiment d’argent par l’art, Enzo Bastian en détaille les raisons, à quelques jours d’Art Basel.

Fondé en 1908 au cœur du village de Mézières, le Théâtre du Jorat s’est doté d’une machinerie de pointe et de locaux adaptés. Visite de ce théâtre d’été, joyau patrimonial.

Dans d’anciennes friches devenues lieux de travail hybrides, L-Imprimerie, Les Mains sales et Les Ateliers du Simplon favorisent la créativité et le collectif, à Lausanne, La Sarraz et Renens.

La représentation des minorités sexuelles est au cœur d’une imposante rétrospective
à la Cinémathèque suisse. Rencontre avec son programmateur Loïc Valceschini.

Et si une femme avait dessiné le pavillon suisse de Venise? A la Biennale d’architecture, cinq curatrices chamboulent astucieusement les contours de la bâtisse nationale.

Livre-événement à l’ampleur intellectuelle inédite, les Brouillons de Lichtenberg paraissent pour la première fois dans leur intégralité en français, grâce à l’écrivain et traducteur Etienne Barilier et aux Editions Noir sur Blanc.

Avec Perchée, le collectif CCC fait grimper Cosima dans un cèdre, une version drôle, féministe et engagée du Baron perché d’Italo Calvino.

Avec «Post Tenebras Lux», le Musée Ariana à Genève met en scène sa riche collection de vitraux. Médium ­exigeant, sublimé par le soleil, il a inspiré vingt-cinq bédéastes en herbe.

Au Mudac et à l’EPFL, la 2e Solar Biennale thématise avec art et design les enjeux de la transition écologique. Discussion avec ses initiatrices Pauline van Dongen et Marjan van Aubel.

Par le récit de son voyage à travers l’Inde, Julie Henoch, touche-à-tout de la culture romande, invite à remettre au centre de nos assiettes les multiples nourritures qui nous sont essentielles.

Sur le plateau de Millevaches (F), l’île de Vassivière accueille depuis quarante ans des sculptures en plein air. Jusqu’en juin, l’artiste ­franco-suisse Pauline Julier y déploie ses installations.

Maître de la forme courte et du paradoxe, le Soleurois Peter Bichsel est décédé peu avant ses 90 ans. Musée mobile, nouvelles traductions, site internet: son œuvre ouverte rayonne.

Comment la musique fait-elle écho à la montée du fascisme et du militarisme? Entre angoisse et élans d’optimisme, fragments de résistances au quotidien en Europe.