Il reste encore beaucoup à faire
La Journée des femmes est célébrée le 8 mars de chaque année grâce à des mouvements historiques où les femmes ont lutté pour leurs droits, notamment en matière de travail et de suffrage. C’est l’occasion de célébrer les réussites des femmes, mais aussi de promouvoir leurs droits.
Faut-il rappeler qu’il existe toujours des injustices à plusieurs niveaux à l’égard des femmes telles que l’écart salarial dans le milieu professionnel, les emplois précaires, les responsabilités familiales non partagées, la violence domestique et la perte d’emploi. Ce qui est formidable est que nous n’avons que peu d’argent, mais que nous sommes là pour consommer dans les économies capitalistes avec la contribution d’une taxe rose qui n’est destinée qu’aux femmes et un marketing qui utilise fréquemment des stéréotypes de genre pour vendre des produits et des services. Il est regrettable aussi que le mariage reste encore un couvert de solidarité économique dans un foyer.
Le gouvernement doit jouer un rôle important pour les droits des femmes. Il doit soutenir et renforcer une vraie lutte des normes de genre qui perpétuent des attentes irréalistes en matière d’apparence, de comportements et de rôles sociaux, car nous sommes conscientes que ces différences exposent d’autant plus les femmes aux inégalités et au risque de précarité.
Une fois pour toutes, nous avons besoin d’une politique sur l’égalité des sexes, de politiques éducatives visant à garantir et promouvoir la participation des femmes dans les domaines où elles sont sous-représentées, de politiques visant à encourager la participation politique des femmes et de politiques de lutte contre la discrimination salariale, afin que les hommes et femmes puissent vivre de manière égale, respectueuse et en harmonie.
Zully Faralli, Neuchâtel