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Derya Yıldırım, un spleen de miel

Elle chante et joue du baglama dans un groupe qui revisite depuis l’Allemagne les standards anatoliens des années septante. Tandis que sort DOST 2, album addictif, elle renoue à Istanbul avec ses racines.
Derya Yıldırım, un spleen de miel 
«Quand je chante en Turquie, il y a comme une lumière qui s’allume.» CELESTE CALL
Portrait

En direct depuis Istanbul, Derya Yıldırım s’affiche sur l’écran. Elle semble sur un nuage, un peu ballotée par ses émotions. On a convenu de mener l’entretien virtuellement puisqu’il n’y avait pas d’autre moyen: ces jours, elle répète depuis la métropole un concert ­intitulé «Air Anatolia» qui associera, ce vendredi, des pionniers de la scène ­psychédélique […]

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Chaque semaine, le Mag du Courrier se clôt sur un portrait d'artiste ou d'acteur·ice culturel·le.

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