On nous écrit

Il faut cultiver son jardin

Pascal et Isabelle Veillon partagent leur expérience.
Témoignage

A l’échelle mondiale, plus d’un humain sur deux vit en ville. En Suisse, on produit une calorie sur deux des besoins alimentaires.

Face à ces défis, la mutli-fonctionnalité de l’agriculture urbaine se décline de différentes manières, en lien avec le verdissement de la ville, son apport en fraîcheur, la biodiversité, la sécurité alimentaire, le lien social, la santé et le bien-être.

Un embryon d’agriculture débute en mangeant ses graines germées dans sa cuisine. Elle continue par la culture en bacs au bord de sa fenêtre et sur son balcon. Elle grandit en cherchant toutes les opportunités de cultiver dans tous les coins qui s’y prêtent, en faisant grimper tomates et haricots d’une terrasse à l’autre ou devant le mur de la cour.

Dans un godet fabriqué avec du papier journal ou un pot de yogourt, il est facile de faire pousser des semences, puis de repiquer la jeune plante dans un pot plus grand ou devant sa maison.
Nous sommes relativement confinés, mais non désœuvrés: faire pousser une partie de sa nourriture, avoir quelques herbes à disposition, apprivoiser la culture de nos légumes préférés est source de joie et de satis-faction.

Souvenons-nous qu’à Cuba, tout le monde s’est mis à cultiver avec succès pendant les années difficiles. Les crises sont là pour augmenter nos capacités à nous débrouiller, pour apprendre et acquérir de nouvelles habiletés. On s’en sort grandi et enrichi.

On commence par quelques petits pots et on aboutit à un petit paradis – balcon en permaculture entièrement vert – qui nous nourrit et nous enchante.

Pascal et Isabelle Veillon,
Lausanne

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