A Genève, la file d’attente s’allonge
Samedi, la Caravane de Solidarité a distribué 1683 colis alimentaires, pas assez pour tout le monde. Familles, personnes âgées, travailleurs sans papiers, la précarité s’est déclinée en de multiples récits.

Reportage
Nico, premier de la file. Heure d’arrivée: 5h10. Métier: auxiliaire de sécurité, payé à l’heure. «Il me reste 29 francs sur moi depuis la semaine dernière. Je mange moins qu’avant, j’ai besoin de ce sac», explique-t-il, veste remontée jusqu’au nez et casquette tirée sur le front, pour ne pas être reconnu. Quelques mètres derrière lui, une dame installée sur un tabouret de camping lit un bouquin d’Amélie Nothomb, en attendant l’ouverture
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