La démocratie ou la mort
Les autochtones du Guatemala, exclus du développement et durement réprimés, ont choisi de se défendre en attaquant le terrain politique. Malgré l’appel au boycott du second tour de la présidentielle, le pays ne peut plus ignorer sa majorité rurale et indigène.

Guatemala
Julio Ramírez avait 55 ans. Il présidait le Comité de développement paysan (CODECA) de sa communauté de San Antonio Seja, quand il est tombé, le 12 juillet dernier, abattu de dix balles tirées à bout portant sur le chemin de sa maison. Treize jours plus tard, Jorge Juc Cucul, 77 ans, était assassiné à coups de machette alors qu’il cultivait son champ sur cette même commune de Livingstone Izabal, tout à l’est du
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