Soyons responsables
Le client des TPG paie avec un ticket de 3 francs environ 40% du coût d’un trajet, alors que la loi impose au minimum 50% du coût payé par le voyageur et au maximum 50% de subvention étatique.
L’ajustement proposé de 20 cts du billet accompagné d’une petite hausse de la subvention permettrait d’éviter que les prestations actuelles des TPG soient baissées, et pire, que la Confédération supprime la subvention donnée à l’augmentation des fréquences des trains régionaux (CEVA, Léman Express).
En cas de refus, le contribuable genevois devra payer plus d’impôts pour le maintien des prestations actuelles, ce qui sera certainement refusé en votation; ou alors la part modale des transports publics baissera, et la circulation automobile augmentera.
Il y aura d’autres conséquences si l’augmentation est rejetée: les TPG seront ralentis, moins efficaces, moins attractifs et plus chers à l’exploitation. Routes bouchées, entreprises moins rentables, camions bloqués et travailleurs arrivant en retard.
Avec la diminution des fréquences, la capacité de transport des TPG baisse, alors que la population augmente. La loi sur l’environnement oblige plus de gens à utiliser les transports publics. L’augmentation de la capacité de transport par 1000 habitants à desservir nécessite des investissements dans les infrastructures et coûte plus cher en exploitation des lignes.
Alors soyons responsables et solidaires, que chaque voyageur participe un peu plus au coût des prestations publiques qu’il utilise.
Il n’y a qu’une solution pour l’avenir de Genève: un oui le 21 mai à la loi sur les transports publics!
Martin Trippel,
secrétaire général, CITRAP SUISSE (Communauté d’intérêts pour les transports publics suisses), Meyrin