La fabrique des nouveaux tortionnaires
La multiplication des conflits a renouvelé la pratique tortionnaire. Ces nouveaux bourreaux ne sont plus des personnes avec des identités propres, mais des «hommes-système» déshumanisés.

«Il y a de nouveaux candidats tortionnaires parce qu’un nombre croissant de jeunes connaissent un vide identitaire, une dépression existentielle.» Françoise Sironi est psychologue-psychothérapeute, maître de conférences à l’université Paris 8 et experte à la Cour pénale internationale de La Haye (CPI). Pour elle, la familiarisation avec des images de violence donne en outre aux nouveaux tortionnaires une indifférenciation au niveau cognitif entre la réalité et le virtuel. Surtout, les
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