Une industrie en mode antisyndical
En Asie du Sud, les pratiques antisyndicales des firmes de l’habillement empêchent d’améliorer des conditions de travail désastreuses, dénonce Amnesty International.
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En Asie du Sud, les pratiques antisyndicales des firmes de l’habillement empêchent d’améliorer des conditions de travail désastreuses, dénonce Amnesty International.
Les géants de la mode s’activent sur le marché de la seconde main, un geste qui ne convainc pas tout le monde.
Malgré une répression violente, les syndicats bangladais continuent leur lutte pour garantir un salaire digne aux 4 millions d’ouvrier·ères du textile. Ils dénoncent l’hypocrisie des grandes marques.
Faute de volonté politique, rien ne semble réduire l’impact croissant des ravages – pourtant connus et documentés – causés par le secteur de l’habillement. Au terme d’un dossier sur la question, la revue Moins! explore des pistes d’action. Avec une mise en garde: les circuits de seconde main ne doivent «pas être les gestionnaires des surplus de l’industrie textile».
Dans un marché saturé, des blanchisseries se proposent de réduire leur empreinte écologique.
La chute du commerce des vêtements prive des millions d’Asiatiques de leur revenu en pleine crise sanitaire. L’ONG Solidar Suisse demande aux multinationales d’assumer leur part de la facture.
Après l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, le géant du vêtement avait promis d’améliorer les conditions de travail dans les usines travaillant pour lui. Pour les ONG, on est loin du compte.