Ecriture fluide, riches personnages, rebondissements nombreux entre la Suisse et la Tunisie, La Nièce du taxidermiste de Khadija Delaval emporte dans son flux impétueux, mais parfois trop rapide.
Un récit de filiation poignant et un retour aux sources pour l’autrice qui retrouve à Ajar, en Mauritanie, l’inspiration de raconter l’histoire de son père.
Dans Les quatre sœurs Berger, son espiègle premier roman lauréat du Prix Georges-Nicole, la Lausannoise Alice Botarelli caricature les récits sur la bourgeoisie romande de la fin du XXe siècle.
Rabiaa Marhouch imagine le destin d’une Comorienne expulsée de Mayotte. Une prose enlevée pour une charge au vitriol contre la politique française dans ce département d’outremer délaissé.
Le premier roman de Matthieu Zaccagna s’avale comme les kilomètres que son héros parcourt. Asphalte, c’est la fugue d’un mineur, composée dans un mode majeur.
Cette chronique littéraire a été écrite par une étudiante en Lettres de l’université de Genève, dans le cadre d’un atelier d’écriture animé par Magali Bossi et Natacha Allet.
Documentariste, photographe, journaliste, elle est désormais écrivaine et refuse de voir les questions sociales sombrer dans le marais de l’indifférence.
Dans Grande Couronne, la journaliste Salomé Kiner brosse le portrait attachant d’une ado de banlieue qui ira (trop) loin pour réaliser ses rêves consuméristes.
A la croisée de l’intime et du politique, Nedjma Kacimi dissèque les contradictions d’une France toujours malade de son histoire algérienne. Poétique et percutant.
Premier roman de Natacha Sadoun, L’Evanouissement de Marie raconte le choix d’une femme de s’éloigner de son compagnon, en direction d’une nouvelle histoire.