Cette chronique littéraire a été écrite par une étudiante en Lettres de l’université de Genève, dans le cadre de l’atelier d’écriture animé par Eleonore Devevey et Natacha Allet.
Avec Mississipi, la geste des ordinaires, Sophie G. Lucas raconte deux siècles d’histoire américaine, sans longueurs, en se concentrant sur le destin de gens ordinaires.
Ecriture fluide, riches personnages, rebondissements nombreux entre la Suisse et la Tunisie, La Nièce du taxidermiste de Khadija Delaval emporte dans son flux impétueux, mais parfois trop rapide.
Un récit de filiation poignant et un retour aux sources pour l’autrice qui retrouve à Ajar, en Mauritanie, l’inspiration de raconter l’histoire de son père.
Dans Les quatre sœurs Berger, son espiègle premier roman lauréat du Prix Georges-Nicole, la Lausannoise Alice Botarelli caricature les récits sur la bourgeoisie romande de la fin du XXe siècle.
Rabiaa Marhouch imagine le destin d’une Comorienne expulsée de Mayotte. Une prose enlevée pour une charge au vitriol contre la politique française dans ce département d’outremer délaissé.
Le premier roman de Matthieu Zaccagna s’avale comme les kilomètres que son héros parcourt. Asphalte, c’est la fugue d’un mineur, composée dans un mode majeur.
Cette chronique littéraire a été écrite par une étudiante en Lettres de l’université de Genève, dans le cadre d’un atelier d’écriture animé par Magali Bossi et Natacha Allet.
Documentariste, photographe, journaliste, elle est désormais écrivaine et refuse de voir les questions sociales sombrer dans le marais de l’indifférence.