Les mentors
Traductrices et traducteurs professionnel-le-s, ils accompagnent le travail d’un-e étudiant-e ou d’un-e traducteur-trice débutant-e.
Florence Courriol
Docteure en études italiennes de l’université de Bourgogne, ancienne élève de l’Ecole normale supérieure de Lyon puis agrégée d’italien, Florence Courriol mène une carrière universitaire entre la France et l’Italie. Durant son séjour romain entre 2018 et 2020, elle a travaillé à l’Institut français d’Italie à la coopération universitaire et à la gestion d’événements culturels. Elle collabore depuis 2016 au Monde des livres pour le domaine italien.
En parallèle, elle se consacre à la traduction littéraire, principalement de l’italien vers le français. Elle a débuté par une traduction et édition critique de la Consolatoria, Accusatoria e Defensoria de Francesco Guicciardini (Classiques Garnier, 2013). Elle a également participé au programme de formation professionnelle la Fabrique européenne des traducteurs, promotion 2014 et, depuis, a tissé des liens forts avec la Suisse, que ce soit avec des institutions universitaires (Centre de traduction littéraire de Lausanne), des fondations pour la promotion de la culture et de la traduction (Pro Helvetia, Collège de traducteurs Looren), des festivals littéraires ou de traduction (Monte Verità, 4+1 Translatar à Coire, Le Livre sur les quais) ou des revues (Specimen. The Babel Review of Translation, La Couleur des jours, Revue de Belles-Lettres). Parmi les autrices et auteurs qu’elle a traduit.e.s: Ubah Cristina Ali Farah, Anna Felder (La Disdetta, traduit en français en 2018 aux Editions Le Soupirail, et en roumain en 2019, à quatre mains avec Florica Ciodaru-Courriol, pour la maison d’édition Eikon), Lisa Ginzburg, Ruska Jorjoliani, Giorgio Orelli, Fabio Pusterla, Tiziano Scarpa.
Ursula Gaillard
Après une enfance passée en Suisse alémanique, une scolarité secondaire lausannoise, un séjour d’un an aux Etats-Unis et une licence ès lettres, la passion pour la littérature, l’histoire des femmes et celle des démunis ont amené Ursula Gaillard, née Christen en 1947, à se consacrer successivement à l’enseignement, à la recherche historique, à l’écriture, ainsi qu’à la traduction littéraire et de textes à caractère historique.
Auteure de deux récits et d’une étude sur l’histoire des femmes en Suisse avec Annik Mahaim, elle a collaboré, en tant que traductrice, au Dictionnaire historique de la Suisse et traduit notamment des œuvres de Niklaus Meienberg, Hugo Loetscher, Peter Bichsel, Franz Hohler, Jürg Schubiger, Ernst Burren et Irena Brežna. Elle a obtenu le prix Oertli en 2016 pour l’ensemble de son activité.
Marion Graf
Marion Graf est née en 1954 à Neuchâtel et vit aujourd’hui à Schaffhouse. Elle a étudié le russe, l’espagnol et le français aux universités de Bâle, de Lausanne, de Voronej et de Cracovie. Elle a traduit une quinzaine de livres de Robert Walser pour les éditions Zoé, mais aussi de nombreux romanciers et poètes alémaniques et russes (Markus Werner, Klaus Merz, Aglaja Veteranyi, Anna Akhmatova, Alexander Markin, etc.). Elle a publié en 1996 chez Zoé L’Écrivain et son traducteur en Suisse et en Europe, et participé à de nombreuses initiatives destinées à vitaliser l’échange entre les littératures suisses. Critique littéraire spécialisée en poésie, elle est, depuis 2010, responsable de La Revue de Belles-Lettres.
Josée Kamoun
Josée Kamoun naît en 1951 à Tunis d’un père sicilien et d’une mère parisienne. Après une enfance à Mar-seille, elle arrive à Paris bac en poche en 1968 et étudie l’anglais à la Sorbonne (agrégation, doctorat et licence d’anthropologie sociale entre les deux). Elle a enseigné la littérature anglaise en France, et la litté-rature française aux Etats-Unis et traduit plus d’une cinquantaine de livres, le plus souvent des romans (John Irving, Philip Roth, Jack Kerouac, George Orwell, Virginia Woolf, Jonathan Coe, Richard Ford, Bernard Malamud, etc). Lauréate du prix Gilbert Musy 2020, elle a animé dans ce cadre un séminaire au Centre de traduction littéraire de Lausanne sur «Traduire l’oralité du texte en prose». Pour Le Courrier, elle a suivi Monique Kountangni.
Camille Luscher
Camille Luscher, née en 1987 à Genève, est traductrice littéraire de l’allemand au français. Elle a traduit notamment Sez Ner d’Arno Camenisch (Ed. d’en bas, 2010) puis Derrière la Gare, du même auteur (Ed. d’en bas, 2012, prix « Terra Nova » de la Fondation Schiller pour la traduction littéraire) Après Guillaume Tell pour les écoles de Max Frisch (Ed. Héros-limite, 2014), est paru en octobre 2016 Journal Berlinois 1973-1974, du même auteur (Ed. Zoé). En parallèle de son activité indépendante, elle travaille au Centre de Traduction Littéraire de Lausanne.
Margot Nguyen Béraud
Après des études de philologie hispanique en France et en Espagne, Margot Nguyen Béraud travaille dans l’édition comme lectrice, assistante éditoriale et correctrice indépendante. Depuis six ans, elle traduit romans et nouvelles d’auteurs hispanophones, dont les Espagnols Kiko Amat, José C. Vales, Ivan Repila ; les Argentins J. P. Zooey, Iosi Havilio, Roberto Arlt ; la Mexicaine Laïa Jufresa ou encore la Colombienne Melba Escobar.
Elle est actuellement secrétaire générale d’ATLAS, association française pour la promotion et la défense de la traduction littéraire. Elle y développe notamment les ateliers tout public «Traducteur d’un jour» et anime elle-même régulièrement des ateliers de traduction. En 2017, elle est tutrice pour l’atelier français-espagnol de La Fabrique des traducteurs. En 2018 et 2019, elle est mentor pour des étudiants du Centre de Traduction Littéraire de l’université de Lausanne.
Dernières traductions publiées : Ce que la mort nous laisse de Jordi Ledesma (Asphalte), Cadavre exquis d’Agustina Bazterrica (Flammarion), Prélude à une guerre d’Ivan Repila (Jacqueline Chambon).
À paraître en 2020: La Morsure de la goyave de María Eugenia Mayobre chez NiL (Vénézuela), Les matins de Lima de Gustavo Rodriguez à L’Observatoire (Pérou), L’Allié d’Ivan Repila aux éditions Jacqueline Chambon.
Marina Skalova
Née à Moscou en 1988, Marina Skalova a traduit des pièces de théâtre pour l’Arche Editeur et publié des traductions d’auteurs suisses (Katja Brunner, Michael Fehr, Rolf Hermann, Mikhaïl Chichkine, Hanna Johansen…) dans la revue Viceversa littérature. Elle a obtenu la bourse de traduction Elmar-Tophoven. En tant qu’auteure, son recueil Atemnot (souffle court) (Cheyne, 2016) a reçu le Prix de la Vocation en poésie (Le Courrier en a publié un extrait). Elle a notamment traduit pour nous des poèmes de Dragica Rajčić et de Martin Bieri, ainsi qu’un texte de Dorothee Elmiger.
Christian Viredaz
Né à Oron-le-Châtel (VD) en 1955, Christian Viredaz effectue sa scolarité secondaire à Lausanne, prolongée par des études de langue à Cambridge (1974) et à l’Università per stranieri de Perugia (1975). Ses études de lettres à l’Université de Lausanne (français, italien, anglais) sont ensuite couronnées par un mémoire de licence consacré à l’écrivain valaisan Jean-Marc Lovay. Il a publié cinq recueils de poèmes et a traduit, depuis 1981, une quarantaine d’ouvrages, de l’italien surtout (notamment Giorgio et Giovanni Orelli, Alberto Nessi, Dubravko Pušek, Remo Fasani et Daniele Finzi Pasca, ou encore Franz Hohler et Francesco Micieli). Il a travaillé de 1989 à 2000 comme traducteur à la Croix-Rouge suisse et, de 2001 à 2020, à l’Office fédéral des assurances sociales, à Berne. Il lui arrive aussi d’œuvrer comme mentor, notamment pour Véronique Volpato, pour la traduction de Dans cette vie d’Anna Ruchat (Lausanne, En bas, 2014), et pour Renato Weber, pour celle des Myrtilles du Moléson de Giovanni Orelli (Genève, La Baconnière, 2020). Il travaille à une grande anthologie de la poésie suisse italienne.
Mathilde Vischer
Mathilde Vischer est traductrice littéraire et professeure à la Faculté de traduction et d’interprétation de Genève. Elle a notamment publié des traductions de Felix Philipp Ingold (De Nature, Ed. Empreintes, Lausanne, 2001), Fabio Pusterla (Une Voix pour le noir, Ed. d’en bas, Lausanne, 2001; Les Choses sans histoire, Ed. Empreintes, Lausanne, 2002; Histoires du tatou, Minizoé, Genève, 2010), Alberto Nessi (Algues noires, traduit en collaboration avec J.-B. Para, Meet, St-Nazaire, 2002), Pierre Lepori (De Rage, edizioni sottoscala, Bellinzone, 2009; Quel que soit le nom, Ed. d’en bas, Lausanne, 2010), Massimo Gezzi (In altre forme, En d’autres formes, In andere Formen, Transeuropa, Massa, 2011), Elena Jurissevich (Ce qui reste du ciel, Samizdat, Genève, 2012) et Leopoldo Lonati (Les Mots que je sais, traduit avec Pierre Lepori, Ed. d’en bas, Lausanne, 2014).
Elle est auteure d’articles portant sur la poésie et la traduction, ainsi que de l’essai La traduction, du style vers la poétique: Philippe Jaccottet et Fabio Pusterla en dialogue (Ed. Kimé, Paris, 2009). Elle a également signé un livre de poèmes, Lisières (Ed. p.i.sage intérieur, Dijon, 2014; Prix du poème en prose Louis Guillaume 2015 et Prix Terra Nova 2015).
Patricia Zurcher
Née en 1966, Patricia Zurcher a fait des études de lettres à Lausanne et de journalisme à Neuchâtel. Depuis 1998, après son assistanat au Centre de traduction littéraire de Lausanne, elle traduit d’allemand en français aussi bien des romans que du théâtre et de la poésie. Ses traductions de Matthias Zschokke, Ilma Rakusa, Zsuzsanna Gahse, Kurt Marti et d’autres encore, lui ont valu plusieurs prix littéraires suisses et français.
Actuellement, elle partage son temps entre son travail littéraire et son mandat politique de Conseillère municipale à Renens.