Selon nos médias, Berne donne un coup d’accélérateur au commerce d’armes. Il y a peu de temps on apprenait la réduction de 2900 postes au Comité international de la Croix-Rouge. Le ton est donné. Henry Dunant et ses amis cofondateurs doivent se retourner dans leurs tombes! La Suisse semble vouloir suivre le chemin tracé par les deux plus grands prédateurs du moment, suivre le troupeau bêlant de peur des nations européennes, allant vers une grave dérive et un précipice programmé.
Une aubaine pour nos industries de l’armement qui étaient à bout de souffle: le fric d’abord, sans autre état d’âme. Trump fait décidément des émules!
Personnellement, je rêvais d’un pays plus sage et avisé, imprégné d’une certaine éthique et ne considérant pas l’humain comme de la chair à canons ou des êtres serviles à dompter.
Il faut arrêter d’urgence de fabriquer et de vendre des armes, de faire croire à la population que notre armée est capable de nous protéger. Les dés sont jetés, nous n’échapperons pas à la vindicte des fous de ce monde.
Le corollaire est d’arrêter d’acheter des armes. Je pense en particulier au marché des F-35, résultat d’une manigance de quelques influenceurs intéressés et inféodés aux Américains. A cet égard, les enquêtes et écrits du Dr Pierre-Alain Fridez, conseiller national, sont éclairantes. Notre argent serait mieux placé ailleurs.
Il y a beaucoup de pistes pour échapper au flux mortifère de notre monde détraqué: investir dans la paix, l’aide aux pays défavorisés, la formation, la recherche et l’accueil de réfugiés.
Jean-Pierre Wenger,
Ferney-Voltaire (France)