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Esmat Hossaini, à mains nues

Arrivé à Genève il y a dix ans, le jeune Afghan y a découvert céramique et sculpture. A voir au bord du lac, l’une de ses ­cocréations évoque la vie devenue trop dure.
Esmat Hossaini et Le Poids du silence, sculpture coréalisée avec Isabelle Cassani. JEAN-PATRICK DI SILVESTRO
Portraits de der

Le courriel s’était perdu dans l’indomptable flot de ­missives quotidiennes, avant de ­réémerger de manière aussi heureuse qu’inattendue. En quelques phrases, une lectrice y pointait une œuvre dans l’espace public genevois, coréalisée par un sculpteur afghan de 23 ans, Esmat Hossaini, arrivé à Genève en 2015 comme ­requérant d’asile mineur non accompagné. Le nom nous […]

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