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Génocide à Gaza

Rina Nissim s’indigne du silence de nos autorités qui ferment obstinément les yeux sur la situation à Gaza.
Guerre

Après dix-huit mois d’une violence implacable à Gaza, les destructions massives des bâtiments y compris des infrastructures civiles telles qu’hôpitaux, écoles, universités, les dizaines de milliers de victimes civiles innocentes, les attaques ciblées contre des secouristes et des journalistes, le refus de laisser entrer l’aide humanitaire avec comme conséquence la famine, l’armée israélienne en arrive à un génocide, et l’Europe et la Suisse vont rester silencieuses?

Il y a pourtant une solution digne de ce nom, soutenir les décisions de l’ONU et le droit international, mettre fin aux exportations d’armes à Israël et à la coopération économique avec ce pays, reconnaître l’Etat de Palestine et travailler pour une solution diplomatique.

Depuis des mois je participe avec d’autres aux rassemblements, aux manifestations de soutien à la Palestine et je me consume de honte à l’intérieur en raison de mes origines israéliennes et du confort dans lequel je vis. Je salue les étudiant·es qui par leurs actions et leurs occupations d’universités sauvent l’honneur de notre cité. Mais nos autorités croient-elles vraiment s’en sortir avec de molles condamnations, sans rien faire pour empêcher le gouvernement et l’armée israéliens de poursuivre leur plan de «nettoyage» de la bande de Gaza?

La honte va bien finir par leur retomber dessus quand Israël sera condamné pour génocide par la Cour internationale de justice, qu’ils n’auront rien fait pour l’empêcher, allant même jusqu’à couper les vivres à l’UNRWA.

Honte à la Suisse, honte aux pays européens!
Rina Nissim,
Genève