Chère lectrice, cher lecteur, vous trouverez dans ce numéro un bulletin pour la traditionnelle souscription qui permet au Courrier de résister au vent contraire qui ravage la presse.

En Suisse romande aussi. Il y a dix jours, Le Courrier a organisé à la Maison des associations de Genève une soirée consacrée à cette question¹>Une captation vidéo de la soirée a été faite. Elle peut être visionnée sur la page consacrée à notre appel pour sauver la presse: lecourrier.ch/appel. Quelques 100 à 150 personnes ont fait le déplacement, signe que la question interpelle.

L’occasion de questionner le rôle que les pouvoirs publics peuvent jouer pour stopper cette érosion. Côté verre à moitié plein, admettons que l’idée d’une aide directe des pouvoirs publics ne fait pas encore consensus, pour employer un euphémisme. En revanche, alors que ce principe – qui a pourtant cours dans des pays voisins comme la France – soulevait des tollés il y a encore quelques années, relevons qu’il a pu être débattu de manière sereine.

Plusieurs initiatives politiques sont sur la table: création d’une fondation, inscription d’un article constitutionnel au niveau fédéral. Le temps politique est par nature lent. Trop lent au vu de la gravité de la situation.

Dans cette tourmente, Le Courrier fait face du mieux qu’il peut. Il a pris l’initiative d’organiser cette soirée pour esquisser quelques pistes. Et un appel a été lancé²>Une captation vidéo de la soirée a été faite. Elle peut être visionnée sur la page consacrée à notre appel pour sauver la presse: lecourrier.ch/appel. Nous invitons toutes les personnes qui se sentent concernées à le signer, pour contribuer à la sensibilisation des autorités communales, cantonales et fédérales. Quelque 1500 personnes ont déjà franchi le pas!

En attendant qu’un soutien politique se manifeste, l’équipe du Courrier fait face. Nous travaillons pour développer le contenu du journal et sur sa forme, notamment en nous adaptant aux nouveaux modes de lecture sur internet et les smartphones.

Enfin, une assemblée générale de la Nouvelle Association du Courrier, notre organe éditeur, a entériné mardi soir une nouvelle organisation de la rédaction en chef. Quatre personnes – dont le rédacteur en chef sortant – fonctionneront en collège à partir du mois de janvier et pour un mandat de trois ans. Nous reviendrons plus en détail sur cette réorganisation la semaine prochaine.

En attendant, merci cher lectrice, cher lecteur, de participer à notre souscription qui fait partie de notre modèle économique, atypique certes, mais qui nous permettra d’affronter 2025 avec force et détermination.