Au lieu de conjuguer leurs efforts, de rassembler tous les scientifiques de la planète et de mobiliser les ressources financières nécessaires à la course au collisionneur de particules géant, chacun a décidé de se la jouer en solo!

Les Chinois, discrets, ne disent mot sur l’avancée des travaux, largement financés par des subventions sans limites, comme il est de coutume dans ce pays, lorsqu’un projet est prioritaire! Pas besoin de sonder les populations concernées, on est en autocratie!

Le CERN, après avoir gardé l’étude de faisabilité le plus longtemps possible invisible, soit depuis dix ans, sauf en l’ayant partagée partiellement, en catimini, avec certains édiles politiques ces deux dernières années, a finalement organisé une conférence-débat publique, dans son antre de Meyrinois.

Le «joujou» chinois sera prêt à fonctionner avant la fin de cette décennie, alors que celui du CERN n’aura pas encore vu le sien débuter sa construction. Entre-temps, de longues séances et rencontres seront programmées sur tout le territoire du Grand Genève, afin de convaincre les nombreux sceptiques du bien-fondé du projet, de sa faisabilité et de trouver les réponses à tous les inconvénients techniques, énergétiques et écologiques.

Heureusement que le direction du CERN a quand même prévu un plan B ou C, en cas de renoncement, permettant ainsi à ses collaborateurs de continuer à faire leur travaux de recherches, en oubliant ce combat, perdu d’avance, pour les raisons évoquées ci-dessus.

André Buhler,
Choulex (GE)