Venir à bout de toutes les oppressions violentes
Le capitalisme se trouve dans une impasse profonde dont la classe ouvrière reçoit quotidiennement les frais: inflation, coupes d’austérité, guerre, etc. Les couches les plus opprimées sentent doublement les coups de la crise à travers le racisme, la queerphobie et le sexisme. Depuis plus de dix ans, le nombre de violences domestiques suit une augmentation en Suisse, tout comme le nombre de discriminations raciales. Voici le véritable visage du capitalisme suisse, pourri jusqu’à la moelle.
Le futur Parti communiste révolutionnaire s’est donné l’objectif de venir à bout de toutes ces oppressions violentes. Les marxistes ont toujours lutté au premier rang avec les opprimés, et nous militons pour chaque amélioration que nous pouvons arracher au capitalisme.
Dans le numéro du Courrier daté du 12 février 2024, Cyril Cordoba dit que nous nous opposons aux mobilisations contre les discriminations de race ou de genre, et dit ne pas avoir trouvé de prise de position de notre part sur le racisme structurel en Suisse. Ceci ne peut pas être plus éloigné de la réalité.
Dans notre programme, publié dans le premier numéro du Communiste (janvier 2024), nous pouvons lire: «En finir avec l’oppression des femmes: égalité salariale réelle et développement d’un réseau public de crèches et cantines gratuites. En finir avec la division raciste: accès au travail, à la sécurité sociale et égalité des droits pour toute la population.» A ceci s’ajoutent de nombreux textes publiés sur notre site ou dans nos brochures.
Cependant, les oppressions ne peuvent pas être résolues dans le contexte du système actuel. «Le système capitaliste est responsable de la pauvreté, du racisme, de l’oppression des femmes, de la violence, de l’instabilité et de toutes les humiliations que subissent les travailleurs et les opprimés aujourd’hui.» (Le communiste, n °1). Pour en finir avec l’oppression, il faut renverser le capitalisme.
Cyril Cordoba avance également le fait que nous nous opposons aux méthodes des politiques identitaires et, sur ce point, il a raison. Nous ne prenons pas à la légère le combat contre les oppressions, et pensons donc qu’il est impossible d’en finir avec le sexisme, le racisme et la queerphobie par de simples quotas, par des mesures symboliques de représentation ou par une modification du langage. La lutte contre l’oppression est une question de lutte contre le capitalisme dans sa totalité, et ne peut pas être résolue par une seule section des travailleurs opprimés, en divisant la classe dans son ensemble.
La lutte contre l’oppression fait partie intégrante de celle pour le communisme. Nous fonderons en mai 2024 le Parti communiste révolutionnaire pour lutter contre toute forme d’oppression et d’exploitation, organisés avec celles et ceux qui partagent ce point de vue révolutionnaire. Les membres du futur PCR participeront dès le 8 mars à la Journée internationale des femmes pour porter aux quatre coins de la Suisse ce programme.