Renforcer les services publics en misant sur une imposition plus importante et plus progressive des grosses fortunes et des bénéfices, c’est corriger les inégalités sociales. Investir dans les prestations à la population, c’est mener une politique ambitieuse et tournée vers l’avenir.

Le PLR et Demain Confignon ont choisi au contraire la voie de l’austérité et de l’immobilisme. Pourquoi cela? Nous ne pouvons nous empêcher d’y percevoir un soupçon de position doctrinaire (baisser les impôts a tout prix), une pointe de stratégie électorale (les plus fortunés nous gratifieront de leur voix), et beaucoup d’égoïsme (tant que cela n’impacte pas directement notre législature…).

Prenons garde à ne pas nous laisser emporter par cette vision politique à court terme et ayons une vision ambitieuse de ce que nous souhaitons pour la commune et ses habitants. Réfléchissons un moment dans une logique coût/bénéfice propre aux partis bourgeois: donner des conditions adéquates aux jeunes générations pour faire des enfants. c’est investir socialement car ces enfants seront plus tard producteurs de richesse. Construire des crèches, c’est investir pour permettre aux parents de participer plus largement au marché de l’emploi. Donner les moyens d’une bonne éducation, c’est également un investissement social, car de coûteux problèmes sociaux liés à la jeunesse seront évités.

Et ce n’est pas la militante de gauche qui le dit, mais l’éminent sociologue Gosta Esping-Andersen qui confirme dans ses études sur l’Etat social depuis les années 90 que toutes les dépenses qui permettront à terme des gains sociaux devraient être considérées comme des investissements.

Alors, investissons, osons être dépensiers et menons une politique tournée vers l’avenir et solidaire. Tout le contraire d’une pingre baisse de 1 centime du centime additionnel!