On nous écrit

Pour l’image de Genève

Ueli Leuenberger donne ses conseils de vote pour le 12 novembre prochain à Genève.
Elections cantonale genevoises

En suivant les «face-à-face» des candidats genevois au Conseil des Etats, il est évident que le duo rose-vert et le duo populiste-xénophobe ne jouent pas dans la même ligue.

D’un côté, nous avons deux personnalités politiques expérimentées qui ont fait leurs preuves à Berne et ont gagné, grâce à leur travail, la reconnaissance des autres sénateurs s’engageant pour Genève et sa population.

De l’autre côté, nous avons la vice-présidente de l’UDC qui, malgré ses douze années passées au Conseil national, peine à rendre crédible sa vision des enjeux nationaux, accompagnée par l’ancien magistrat MCG qui pense être le seul sauveur des assurés. De plus, il refuse obstinément de dire dans quel groupe il compte siéger à Berne. Je pense que ses électrices et électeurs potentiels ont le droit de savoir s’il renforcera ou non l’UDC à Berne en siégeant dans ce groupe.

La Genève internationale, interculturelle, ouverte à la région et au monde ne doit pas être représentée par une candidate d’un parti qui, par ses campagnes xénophobes et racistes, est en perpétuelle confrontation avec les travailleurs venus d’ailleurs. Et le candidat d’un parti, dont la raison d’être principale est la hargne contre les travailleurs frontaliers et la région, n’a pas sa place non plus au Conseil des Etats. Quelle image pour Genève en cas d’élection de ce duo-là?

Des forces importantes telles que les syndicats, l’ASLOCA, l’AVIVO, la Grève féministe, l’ATE, Vivre ensemble, et bien d’autres, ont compris ces enjeux et appellent, comme moi, à soutenir le duo Mazzone-Sommaruga.

Ueli Leuenberger, président de l’AVIVO

Opinions On nous écrit Votre lettre Elections cantonale genevoises

Connexion