Les hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et de Lausanne (CHUV) ont depuis de nombreuses années intégré l’accompagnement spirituel au sein de leurs établissements. Principalement au travers de leurs aumôneries, mais pas seulement puisque des soignants suivent aussi des formations proposées à ce sujet Les universités de Lausanne et de Fribourg proposent un CAS (Certificate of Advanced Studies) sur l’accompagnement spirituel en milieu de santé. D’autres parcours sont aussi disponibles pour les personnes intéressées, en particulier dans le cadre de l’Association pour l’accompagnement spirituel (www.aaspir.ch). Les accompagnant·es spirituel·les sont attentifs aux besoins des personnes qu’elles rencontrent et pour y répondre elles participent activement, par exemple, à l’organisation de célébrations du souvenir, en particulier pour les enfants décédés à l’hôpital. Un livre récemment publié en rend compte (https://editionsouverture.ch/livres/livres/nouveautes/se-souvenir-ensemble/). Au CHUV, les aumôneries sont reliées à la direction des soins, ce qui montre bien l’importance accordée à cet accompagnement complémentaire.

Si les besoins spirituels sont bien reconnus dans le domaine de la santé, ils commencent aussi à être pris en compte dans celui du travail social. Un module d’approfondissement professionnel a lieu chaque année depuis plus de cinq ans à la Haute école de travail social (HETS) et la Plafeforme interreligieuse de Genève participe à son organisation et son animation. Dans le dernier numéro de son journal Initiale f, la Fondation officielle de la jeunesse de Genève y consacre tout un dossier: https://www.foj.ch/reader/initialef/numero28.

Signalons encore l’existence du Groupement interreligieux de soutien spirituel d’urgence (GI-spi) qui fait partie de la cellule accueil du plan cantonal ORCA du canton de Genève: https://interreligieux.ch/wp/gi-spi/. Celui-ci a assuré une permanence téléphonique lors de la pandémie en collaboration avec différents partenaires.

Maurice Gardiol,
Genève