J’invite mes concitoyen·nes à aider le gouvernement suisse à atteindre ses objectifs climatiques.

Pour essayer de rester sous les 1,5 degré de réchauffement d’ici à 2030, les objectifs climatiques de la Suisse visent à diminuer le CO2 dans l’atmosphère et à modifier le comportement des habitant·es et les ambitions des entreprises. Pourtant, selon les statistiques, on est loin du compte.

Il y a des signatures à la COP de Paris et aux suivantes, des plans cantonaux et fédéraux, mais les mises en application ne se font que partiellement et de façon superficielle. Selon Greenpeace, «cela fait cinq ans qu’il n’y a pas eu de changement dans l’objectif de réduire d’ici à 2030 les émissions de 50% par rapport à 1990».

Alors que l’attentisme règne sous la Coupole, ça brûle en Valais et La Chaux-de-Fonds est détruite par une tempête d’une ampleur sans précédent. Ceci prouve que même en Suisse on n’est à l’abri de rien. C’est vraiment le moment d’agir.

Je suis un simple citoyen, mais face à ces constats décevants, j’invite chaque habitant·e de Suisse à participer à l’effort de manière volontaire afin de donner une chance au gouvernement d’atteindre ses objectifs. Montrons-lui que nous sommes des individus responsables!

Nous sommes de plus en plus de personnes conscient·es du réchauffement et sensibles aux mesures à prendre. On l’a vu lors du vote sur la loi climat. Récemment, un article du Temps indiquait que «plus des deux tiers des leaders pensent qu’ils ne sont pas à la hauteur de la tâche en matière d’environnement».

Nous avons besoin d’un changement profond, rapide et durable. En attendant que le gouvernement et les élu·es se décident, avançons sans eux! Faisons les choix qui donnent une chance à nos enfants d’avoir un avenir supportable.

Le site www.climat-suisse.ch propose différents domaines où s’engager (consommation, transports, alimentation ou déchets). Montrons ainsi à nos concitoyen·nes et aux autorités que l’on prend notre futur en main. Qu’au lieu d’être dans le déni, nous sommes dans la conscience de l’urgence climatique. Agissons maintenant pour que demain reste vivable.

Antoine Mayerat, Bernex (GE)