Au moment de remplir le bulletin de vote qui arrive dans nos boîtes à lettres, il faut penser à soi, c’est normal, mais aussi à nos enfants et petits-enfants qui vivront dans le monde que nous leur aurons laissé. Tout en sachant que, oui, tous nous devons faire certains efforts pour rétablir une situation qui actuellement se dégrade rapidement: penser aux inondations catastrophiques au nord de l’Italie, à nos portes, aux incendies à large échelle ailleurs, etc.

Difficile d’imaginer que la Suisse échappera par je ne sais quel miracle à ces graves perturbations – elle n’y échappera pas. Dans ce contexte, notre culture civique et démocratique, à laquelle nous sommes si attachés, doit nous inciter à faire notre part. Les opposants à la loi climat voudraient nous isoler du monde autour de nous, refusent de participer à la démarche commune nécessaire pour permettre de voir l’avenir avec confiance. Et dans la foulée ces opposants articulent des chiffres totalement fantaisistes quant au coût que les actions nécessaires représenteraient pour les ménages.

Où est passé notre esprit civique? «Un pour tous, tous pour un» est pourtant la devise de ce pays – même les opposants d’aujourd’hui disent y adhérer. Il importe d’accepter de faire notre part, comme d’autres le font.

Dr Jean Martin,
Echandens