On nous écrit

Une revalorisation nécessaire

Thierry Cortat estime que face aux retraites, la pingrerie du gouvernement suisse n’a pas de limites.
Réforme

Dernièrement, les Chambres fédérales ont refusé une faible compensation du renchérissement des retraites. Cela désespère nos aînés qui luttent contre la perte de pouvoir d’achat en période d’inflation, ce qui mène à terme à une paupérisation. Malgré des montants demandés très bas, cela aurait quand même constitué un geste moral en faveur de nos aînés.

Pour faire bonne mesure, certains aimeraient prolonger l’âge de la retraite, sans parler du refus par le Conseil des Etats de l’octroi d’une 13e rente AVS.

La plupart de nos anciens qui se sont échinés au travail toute une vie tombent sous le coup d’une avarice inique de la part d’une majorité de nos parlementaires. Ces mêmes politiciens, par contre, discutent sans gêne de l’augmentation de leurs indemnités. On peut tout de même relever le manque d’empathie de certains de nos représentants à Berne, alors que ceux-ci sont censés s’occuper du bien-être du peuple de notre pays.

L’amoralité s’étend jusqu’à la révision du 2e pilier qui péjore les rentes versées aux rentiers. Malgré les promesses faites au moment du vote sur AVS21 après une très courte victoire en votation populaire.

Décidément, l’iniquité n’a plus de limites, parce que d’année en année le pouvoir d’achat des rentiers s’affaiblit. Ces derniers s’estiment heureux quand ils peuvent régler leurs factures à la fin du mois. Pour les autres, il reste le recours à l’aide sociale, lorsqu’elle peut être obtenue, mais qui s’accompagne de la perte de l’estime de soi pour beaucoup.

Il est grand temps que nos retraites soient revalorisées de manière substantielle.

Thierry Cortat, Delémont

Opinions On nous écrit Votre lettre Réforme

Connexion