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Ralentissons!

Antoine Mayerat donne son point de vue sur la croissance économique.
Élections

Les siècles derniers, notre société occidentale a grandi. En Suisse, le bien-être des habitant·es avait atteint un niveau qui permettait à chacun de vivre sainement, dans le bonheur, en ayant suffisamment; les années septante ou quatre-vingt peut-être?

Puis cette croissance, liée à la mondialisation, a tracé un nouveau sillon. Il a fallu travailler plus, plus vite, et maintenant plus longtemps pour les femmes, afin d’assurer des revenus aux entreprises, des dividendes aux actionnaires et des impôts pour soutenir les dommages collatéraux de cette «excroissance» du capital qui profite à quelques-uns, mais qui crée le renchérissement pour toutes et tous (1/3 des habitant·es de Genève sous perfusion selon le dernier courrier du conseiller d’Etat Apothéloz et combien se saignent pour payer un loyer exorbitant?).

La vision économique actuelle impose une croissance perpétuelle, d’une part sur le dos des citoyens, et d’autre part en puisant dans les ressources des pays qui eux auraient besoin de «grandir». Cela s’apparente à un cancer, le climat étant alors la manifestation visible de la maladie.

Donnons au monde une économie saine non basée sur le PIB, mais bien plus sur le bien-être des habitants et le partage des ressources. Ralentissons pour mieux avancer.

Antoine Mayerat, candidat au Grand Conseil les Vert.e.s

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