«Ma vie va changer. Un permis de séjour, et tout sera plus facile.» Cet espoir résume celui de tant de sans-papiers au démarrage de l’opération Papyrus, début 2017, qui aura permis de régulariser quelque 3000 personnes. Mais les personnes concernées ont-elles réellement vu leurs conditions de vie s’améliorer? L’étude Parchemins, menée par des chercheurs et […]
Permis de séjour en poche, et après?
Autour de l'article
«Parchemins» scrute les effets Papyrus
Menée depuis 2017 à Genève, l’étude «Parchemins» du pôle de recherche national Lives a suivi une cohorte de 400 migrant·es sans papiers, dont certain·es régularisé·es via l’opération Papyrus. Au bilan, l’octroi d’un permis de séjour résout des problèmes majeurs, mais les bénéfices attendus sur la santé ou les conditions de vie ne sont pas immédiats.
Serrage de vis pour les sans-papiers
Depuis quelques mois, la régularisation des clandestin·es serait plus difficile. Les avancées de Papyrus sont remises en question, augmentant la marge d’appréciation de l’OCPM.
Papyrus régularise plus que prévu
Le projet-pilote a permis de régulariser 1846 sans-papiers. Presque autant de dossiers sont encore en cours d’examen. Désormais les critères pour l’octroi d’un permis ont été durcis.
L’opération Papyrus a pris fin
Le projet pilote s’est arrêté en catimini à la fin de l’année. Les changements politiques ne permettent pas d’avoir une vision claire de la suite.