Je me réfère à une information mentionnée dans un article du jeudi 10 mars intitulé «Le délit de chauffard est assoupli» paru dans mon journal préféré.

Après toutes les manifs pour la protection du climat, après que le GIEC ait allumé tous les feux rouges disant que c’est la dernière minute pour prendre des mesures sérieuses pour préserver notre environnement, le Conseil National adopte la fin de l’interdiction des courses automobiles en circuit en Suisse. Les adeptes du vroum-vroum inutile ont eu gain de cause. Comme Mme Delphine Klopfenstein-Broggini, je m’enflamme de colère. Il y a eu 100 inconscients pour la désavouer. Honte à eux.

Nos «pauvres» et talentueux pilotes suisses de F1 doivent aller s’entrainer à l’étranger… ça me fend le cœur! Dommage qu’ils n’aient pas compris qu’ils doivent changer de job. Leur passion n’est plus en adéquation avec notre époque. Ont-ils entendu parler de l’urgence climatique? Ignorent-ils que les milliers de litres de carburants qu’ils brûlent et les centaines de pneus qu’ils usent, libérant gaz à effet de serre et particules fines, sont mauvais pour la santé de tous et celle de notre planète?

Probablement que la seule chose qui atteint leur cortex cérébral, c’est le juteux commerce que cela génère, qu’il soit néfaste ou pas. Qu’on ne me dise pas que ces bolides font avancer les progrès de l’automobile, je n’en crois pas un mot. Pognon first, réflexion…même pas last, inexistante.

J’espère que le peuple suisse va se rebeller contre la levée de cette interdiction. N’ajoutons pas de la bêtise à la bêtise. Tourner en rond dans sur un circuit comme une souris dans sa roue n’a plus lieu d’exister. La souris n’a rien d’autre à faire, les humains peuvent, eux, réfléchir.

Arlette Ribaux,
Onex (GE)