
Incendiaire et maternelle
Dans son dernier long métrage Ema y Gastón, Pablo Larraín creuse une choralité sexuée autour d’une danseuse pyromane, démunie et magnétique.
Film
Dans le premier plan du film, son héroïne met doucement le feu aux cieux de Valparaiso. C’est l’aube. A l’image de Chantizo, déesse aztèque des volcans, Ema possède une langue incendiaire sous la forme d’un lance-flammes. Ses autodafés de sémaphore et balançoire n’ont rien de nihiliste ou vengeur. Plutôt performatifs et fécondateurs, dans une fable sur le désir d’être mère émancipée et l’amour contaminant les corps sans toucher l’âme, signée
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