Il ne reste plus que la rue
C’est donc clair, les partis politiques qui font les majorités aux Chambres fédérales ne veulent pas du changement politique voulu par les électeurs. Elles ont réélu le même Conseil fédéral qui nous mène actuellement à l’impasse climatique. Il faut de la «stabilité». Pas du changement.
Le problème c’est que la planète ne va pas attendre gentiment une ou deux législatures de plus pour que les électeurs répètent qu’il y a urgence. Il est déjà très tard. Trop tard pour éviter la catastrophe. Mais on peut encore l’atténuer. Et nos politiciens ne veulent rien changer…
Au moins, la jeunesse, dont l’avenir est en train d’être détruit, saura à quoi s’en tenir. Notre système politique a failli. Il ne reste plus que la rue pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être. Cela s’appelle «Extinction-Rébellion». Et s’il y a demain de la casse, malgré l’immense résolution des manifestants pour le climat d’agir dans la non-violence, c’est au Palais fédéral qu’il faudra envoyer la facture.
Yves Brutsch,
Genève