Le cèdre prend feu
Depuis une semaine, le pays connaît un mouvement de contestation d’une ampleur inédite visant toute la classe politique et dénonçant pêle-mêle la corruption, les bas salaires et l’état des infrastructures.

Liban
Il est 16 heures, mardi. La place des Martyrs, cœur de la contestation à Beyrouth, commence à se remplir. Narguilés à l’épaule, des adolescents déambulent au milieu des manifestants, espérant faire des affaires. Debout sur une voiture, un homme au masque d’Anonymous et une femme en habit de danse orientale se déhanchent sur des tubes arabes. Des slogans fusent de tous côtés. «Le peuple veut la chute du régime», «Révolution!
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