On nous écrit

Pas drôle du tout

Christian Rogger raconte son expérience et son départ de Genève.
Aide sociale

En 2016, nous avons subi un arrêt de l’aide sociale dans le canton de Genève. Nous avions suivi scrupuleusement les conseils d’une assistante sociale de l’Avivo, soit de ne pas prendre le capital du 2e pilier à notre retraite, mais de toucher la rente en mensualités pour bénéficier d’un subside pour notre assurance-maladie qui correspondait à 100% de l’assurance. Mais à la suite d’une votation début 2016, le subside est passé de 100% à 30 francs pour ma femme dès juillet 2016 et pour moi à 75 francs par mois dès décembre 2016. Après un échange de courriers avec Monsieur Poggia, il nous a fait comprendre que nous avions bien profité durant deux ans, mais que malheureusement, suite à la votation….. Ce changement nous a forcés à quitter le canton de Genève pour des raisons financières! Nous sommes partis avec un arrière-goût d’être des indésirables et des profiteurs de l’aide sociale.

Alors la dernière «Genferei» ne nous a pas faire rire du tout. Nous venons d’apprendre que les politiciens de cette ville possèdent des cartes de crédit pour leurs dépenses et leurs extras, et en plus de la même couleur que leur carte personnelle.
Nous n’étions pas les seuls dans cette situation, car à l’époque Genève était assez généreuse avec ses rentiers, mais avec des loyers élevés, nous pouvions encore tout juste vivre normalement. Pas de taxi, de vacances ou de restaurants, et pas de confusion avec la carte de crédit.

Meilleures salutations de deux «expatriés» du canton de Genève.

Christian Rogger, Neuchâtel

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