Le Gange en eaux troubles
Eaux usées, résidus industriels, cendres voire corps de défunts… Malgré les plans d’action, la plus sacrée des rivières indiennes reste sale et voit son débit réduit.

Inde
Il est 6 heures du matin, et Bénarès semble ne pas s’être couché. Le long des ghâts, ces volées de marches qui descendent vers le Gange, des centaines de pèlerins, les reins ceints d’un pagne, se baignent dans le fleuve sacré de l’hindouisme. Un homme s’incline, les mains jointes, face au disque rouge du soleil qui surgit à l’horizon à travers l’épaisse couche de pollution. Au pied d’un temple d’où
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