Fable de la migration
Un homme entre dans une ville. Les échoppes sont fermées, il a faim, semble ne posséder qu’une pipe et un sac à dos. Réveillé à l’aube par des balayeurs, son errance recommence, il croise les regards soupçonneux des marchands, voudrait s’approcher, entamer une conversation avec un inconnu, mais les voyelles et les consonnes se mélangent. Il bégaie, s’égare, s’enlise dans cette jungle de signes mal déchiffrables. «J’aurais aimé que quelqu’un
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